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Equipementiers - 17/03/2021

Bridgestone Béthune : le plan de sauvegarde de l'emploi validé par l'administration

Par AFP

(AFP) - L'administration du travail a validé mardi le plan de sauvegarde de l'emploi, signé par l'ensemble des syndicats, de l'usine de pneumatiques Bridgestone à Béthune (Pas-de-Calais), qui emploie environ 850 salariés et est vouée à la fermeture, a annoncé la direction.

"Ce plan qui vise à offrir à chaque salarié du site un accompagnement personnalisé va désormais entrer dans sa phase de mise en œuvre", indique la direction dans un communiqué. "Conformément à ses engagements, Bridgestone poursuit également sa recherche de solutions industrielles pour le site et le territoire".

Le 12 février, cinq mois après le choc de l'annonce de la fermeture de l'usine du géant japonais, syndicats et direction ont signé le PSE.

"C'est la récompense d'un travail très long", s'est réjoui mardi auprès de l'AFP Me Stéphane Ducrocq, l'avocat du CSE. Comme le PSE "a été signé à l'unanimité, il n'y aura pas de recours des syndicats", a-t-il affirmé.

Mi-septembre, l'annonce brutale de la fermeture du site avait assommé les salariés et suscité un branle-bas de combat politique, dans une région déjà éprouvée par la fermeture de deux autres sites de fabrication de pneus : Continental dans l'Oise (683 salariés en 2010) et Goodyear à Amiens-Nord (1.143 salariés en 2014).

L'usine doit fermer définitivement le 3 mai.

Parallèlement, l'association les "Affranchis de Bridgestone", qui regroupe une petite quarantaine de salariés en rupture avec l'intersyndicale, bataille devant les tribunaux pour tenter de freiner la fermeture de l'usine, malgré un premier revers.

Le tribunal judiciaire de Lille a rejeté en référé le 9 mars le recours où ils demandaient la poursuite des relations commerciales entre l'usine de Béthune et Bridgestone Europe, arguant des règles présidant à la rupture de telles relations.

Le tribunal a estimé que les "Affranchis" ne pouvaient demander à un juge de condamner l'employeur à respecter son propre contrat de production avec Bridgestone Europe, qui détient la totalité du capital de Bridgestone France.

Il a néanmoins jugé que "le contrat de production de pneus pour l'usine de Béthune est toujours en cours", se félicite leur avocat, Me Fiodor Rilov.

"Il n'est ni soutenu ni justifié de ce que le contrat liant les sociétés Bridgestone France et Bridgestone Europe NV/SA est déjà rompu en droit, les demandeurs soutenant seulement que la production a déjà partiellement cessée, ce que les défenderesses contestent par ailleurs", mentionne le jugement.

Les "Affranchis" vont faire appel.

Réactions

J'aime bien l'évolution de la sémantique pour qualifier un licenciement massif.
Ces plans de licenciements font tout sauf sauvegarder l'emploi.
BLM : Je vous somme...

... Effectivement côté contrepartie réelle d'un PSE y aurait beaucoup à dire côté "sauvegarde" ...
Notons que l"article de l'AFP reste très superficiel sur le détail des mesures d'accompagnement ...
;0)
Côté "solutions" ...des chercheurs on en trouve ...des "trouveurs" on en cherche ...! Sic ...

PSE est une terminologie propre au code du travail français avec des procédures très codifiées.
D'où la validation par l'inspection/administration du travail.
C'est une façon "soft" de parler d'un sujet qui en général, se solde par des licenciements immédiats ou à venir, hélas...

... Apparemment fabriquer sur Béthune des pneus motos sur ce site plutôt que de les faire venir en 6 semaines par bateau au terme d’un voyage de 17 à19 000 km … Çà n’était pas viable économiquement ? … A moins que …
;0)

PSE c'est de la pub pour Peugeot.

... C'est sûr que Peugeot Sport Engineered ...c'est tout de suite plus "séduisant" que Plan de Sauvegarde de l'Emploi
;0)

Mon propos était moqueur car pour ne plus mettre le mot licenciement, les fonctionnaires se sont creusé la tête.
Voyez plutôt :
Ca a démarré avec mesures de licenciements massifs, puis on a parlé de licenciements économiques, puis, comme le manoeuvre est devenu ouvrier puis OS, on a parlé de plan social, avec ses variantes plan social économique, plan social départ volontaire, et maintenant on en est au plan de sauvegarde de l'emploi.
Dans peu de temps je suis sûr qu'on parlera de plan de recrutement non réalisé ou de plan d'embauche virtuelle et enfin, le must, le plan d'emploi à réalité augmentée (avec un casque de darkvador sur la tronche).
Et moi chef, je suis sur le plan ?
Non pas vous mon petit Marcel, zêtes viré mon petit Marcel.
Fabuleux non ?

Bon, chez nos cousins teutons (et les affreux de chez VW) c,est quand même à la hache en ce moment...et même quand la bourse monte...le bazooka continue de chauffer...et si les caisses électriques ne se vendent pas assez encore...ce sera au lance flammes !!
Ils font feu électrique de tout bois...et les hybrides rechargeables sont comptées dans la liste...pour dire qu'ils ont dépassé Tesla !!
Ce qui est grave c'est que dans électrique...il y a trique !!

Pour son actualité "brûlante" (Smart, Bridegestone, Bosch Rodez, FDB, …) Agnès Pannier-Runacher, bientôt désignée par le jury autoactu ..., Femme de l'année 2021 (?)
;0)

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