Publicité
Publicité
09/01/2025

La conduite à distance plutôt qu'autonome, le pari d'une start-up allemande

Par AFP

La conduite à distance plutôt qu'autonome, le pari d'une start-up allemande

(AFP) - Il y a beau n'y avoir personne derrière le volant, les voitures Vay ne sont pas livrées à  l'intelligence artificielle mais bien conduites, à distance, par des humains.

"Cela n'a rien à voir avec la conduite autonome", insiste Thomas von der Ohe, patron et cofondateur de cette start-up allemande implantée à Las Vegas où se tient, depuis mardi, le salon de la technologie grand public CES, dont elle est un des exposants.
Depuis les locaux de Vay, un employé est installé dans un poste de pilotage virtuel, avec volant et pédales, les yeux rivés sur trois écrans qui montrent l'avant, l'arrière et les côtés du véhicule en circulation.
"Notre principe de base en matière de sécurité, c'est que (le conducteur à distance) peut prendre la décision", explique Thomas von der Ohe, ancien de Zoox, la filiale d'Amazon dédiée à la conduite autonome.
Cette option "low tech" utilise des caméras peu sophistiquées, à des années-lumière de celles des voitures autonomes, qui s'appuient aussi sur un batterie de capteurs et radars.
En outre, le fait de s'appuyer sur un conducteur en chair et en os dispense Vay "de générer des tonnes de simulation", utilisées en IA pour s'assurer que le logiciel réagira de manière adéquate en toutes circonstances.

Résultat, la jeune société propose des trajets facturés la moitié du prix de ceux d'un VTC (véhicule avec chauffeur) sur les plateformes Uber ou Lyft.
Depuis son lancement, il y a un an, Vay a fait passer sa flotte de deux à trente voitures et effectué quelque 6.000 trajets. Mais pour Thomas von der Ohe, qui espère atteindre la rentabilité dans les deux ans, l'avenir de Vay ne passe par la réservation de trajets mais par la location.

Dans cette configuration, les chauffeurs à distance ne seront là que pour conduire le véhicule d'un utilisateur à un autre, Vay s'apparentant davantage à un loueur de voitures.
Pour Thomas von der Ohe, la possibilité de livrer l'automobile dans un lieu choisi par la personne qui l'a louée est un argument majeur "qui nous fait penser que cela pourrait être une vraie alternative aux voitures individuelles".
 

Partager cet article

Envoyer cet article à un ami

Les champs suivis d'un astérisque sont obligatoires.

Publicité

Réactions

Si vous avez compris quelque-chose à ces explications brumeuses et à l'intérêt du truc ?
;0)

Quand j'étais jeune je m'étais inscrit à l'organisme "Chauffeur sans Voiture" rue d'Assas à Paris.
Là il s'agit d'une voiture sans chauffeur.
Hep taxi ! Zut, le chauffeur ne m'a pas vu ; évidemment, y'en n'a pas.

Si j'ai tout bien tout compris, c'est du Hertz, Europcar,... mais la voiture vient chez vous et vous la rendez là où vous le souhaitez...
Ensuite elle rentre à sa maison "télé-conduite".
Ça ne me semble pas complètement bête,...

@Klit 16:50
Je n'interprète pas comme vous cette phrase : "la jeune société propose des trajets facturés la moitié du prix de ceux d'un VTC"
Pour moi, le VTC vient vous prendre d'un point A pour se rendre vers un point B avec le conducteur non pas dans la voiture mais dans sa cabine. Du coup c'est moitié moins cher.

C'est du blabla de commercial car rien ne justifie une telle différence de prix ?
Sauf si le centre de conduite est au Zimbabwe ou au Vietnam..
;0)

Bonjour
Le moitié moins chère vient du fait que le client va faire son trajet en conduisant. Alors que dans le cas d’un VTC, le chauffeur VTC doit conduire à l’aller et au retour. Autre exemple lorsque vous avez un contrat de véhicule de replacement ou la livraison d’une voiture de fonction à domicile sans reprise de l’ancien véhicule, les sociétés de LDD déposent la voiture avec 2 chauffeurs. En zone périurbaine cette proposition prend également tout son sens pour éviter les retours à vide des VTC peu enclin à allez dans des zones peu denses. Donc la prestation sera moins chère et devrait ouvrir le marché de la mobilité partagée

@Olivier Barree 08:11
Je ne pense pas que le client ait le droit de conduire cette voiture, surtout s'il n'a pas le permis (jeunes ados rentrant de soirée), s'il s'agit d'une personne âgée, handicapée, que sais-je encore.
J'insiste, pour moi, il s'agit d'un VTC classique conduit depuis une cabine de pilotage située n'importe où, du moment où la connexion est irréprochable.

Bonjour Bruno,
Une fois n'est pas coutume, je ne suis pas d'accord avec vous : Je pense que la phrase suivante est très claire : "Dans cette configuration, les chauffeurs à distance ne seront là que pour conduire le véhicule d'un utilisateur à un autre, Vay s'apparentant davantage à un loueur de voitures."

Ah bien vu Klit ! J'ai lu trop vite. Merci.

Dans ce cas, je rejoins Luc, intérêt plus que moyen...
J'ai été convoyeur chez Europcar quand j'étais jeune étudiant à Paris, encore un job qui a dû disparaître ?

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Réseaux

Du nouveau dans le réseau Toyota-Lexus

Toys Motors a créé une toute nouvelle concession Toyota-Lexus à Maxeville, près de Nancy ; le groupe Como a déménagé son showroom Lexus de la place de l'Etoile ; et le groupe Sellens a repris la concession Toyota de Gap.