General Motors fait mieux qu'attendu au premier trimestre

  Les constructeurs américains ont été parmi les plus touchés par les droits
de douane imposés par Donald Trump car ils frappent aussi les véhicules
importés du Mexique et du Canada, où ces géants de l'automobile ont implanté
des usines.
   Depuis le 3 avril, les véhicules importés sont taxés à 25% mais ceux venant
du Canada et du Mexique - avec lesquels les Etats-Unis ont un accord de
libre-échange - peuvent avoir un taux inférieur à certaines conditions. Les
pièces détachées sont supposées être touchées au plus tard le 3 mai.
   Plusieurs médias, dont le Wall Street Journal, ont rapporté lundi soir que
M. Trump comptait alléger cet impact pour les constructeurs américains.
   Le président doit marquer mardi soir ses 100 premiers jours au pouvoir lors
d'un meeting à Warren, près de Detroit, le coeur de l'industrie automobile
américaine.
   En conséquence, les dirigeants de General Motors ont reporté
l'audioconférence avec des analystes qui accompagne traditionnellement la
publication des résultats des entreprises américaines. Elle doit se tenir
jeudi matin.
   Le groupe avait déjà prévu de se pencher de nouveau sur ses prévisions pour
l'ensemble de l'année, pour y intégrer l'impact de ces droits de douane de 25%.
   Mais il va désormais attendre les éventuelles annonces présidentielles, qui
a déjà changé plusieurs fois de position en la matière ces derniers mois.
   Au premier trimestre, General Motors a réalisé un chiffre d'affaires de
44,02 milliards de dollars (+2,3%) et dégagé un bénéfice net de 2,78 milliards
de dollars (-6,6%).
   Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - valeur de référence
pour les marchés -, le bénéfice net ressort à 2,78 dollars. Le consensus des
analystes de FactSet tablait sur 2,68 dollars.
   Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York,
l'action General Motors reculait de 2,2%.