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01/10/2024

Le covoiturage recule en France selon le baromètre de Vinci autoroutes

Par AFP

(AFP) - Le covoiturage tend à reculer en France selon le baromètre annuel de Vinci autoroutes publié vendredi, qui constate que l'autosolisme a progressé de 2,9% par rapport au printemps 2023 sur le réseau autoroutier géré par la société autour des grandes métropoles.

D'après l'étude, la pratique du covoiturage est "à son niveau le plus bas depuis la création du baromètre en 2021". Pour fonder son analyse, Vinci a observé le nombre de passagers dans 700.000 véhicules aux abords de 13 métropoles françaises entre le 3 et le 14 juin.

Ce recul du covoiturage "pose question, alors même que les deux éditions précédentes du baromètre laissaient espérer l'amorce d'un changement positif des comportements", estime Vinci autoroutes dans son communiqué.

En 2023, 83,8% des conducteurs roulaient seuls dans leurs véhicules, selon le baromètre, contre 85,7% en 2024. Pour les trajets domicile-travail, le taux d'occupation dans les voitures ne s'élève qu'à 1,22, bien loin de l'objectif de 1,75 d'ici 2030 établis dans le cadre de la stratégie nationale bas carbone.

"Il faudrait que le nombre de covoitureurs soit multiplié par trois" pour remplir cet objectif, avance Vinci Autoroutes.

Seules deux métropoles voient la part du covoiturage progresser : Bordeaux et Toulon. "A Toulon, l'une des métropoles où le covoiturage est le plus pratiqué, il continue de progresser (+1,4%) (...), approchant désormais les 25%, soit un trajet sur quatre", salue le baromètre.

A Bordeaux, la progression n'est en revanche que de +0,9%.

Ailleurs, la part du covoiturage baisse partout et en particulier à Tours (-5,3%), Aix-en-Provence (-5,7%), Lyon (-6,6%), en Ile-de-France (-6,9%) et à Biarritz (-8,4%).

L'Ile-de-France reste malgré tout une bonne élève du covoiturage puisque près de 20% des véhicules comptent un ou plusieurs passagers en plus du conducteur.

La ville où l'on covoiture le plus parmi les 13 métropoles étudiées est Poitiers (à 26,6%), celle où on covoiture le moins est Angers (2,2%).

L'observatoire note que le taux de covoiturage est plus faible aux heures de pointe du matin (12,5% en moyenne), en plein pendant les trajets domicile-travail. "Il tend ensuite à augmenter progressivement au cours de la matinée (...) pour atteindre 20,5% en moyenne à 9h45", détaille Vinci autoroutes.

Réactions

Il n’y a plus d’autostoppeu.ses (peurs),j’en ai fait des voyages en stop maïs aujourd’hui les chauffeurs font la manche chez Blabla,et puis y’a le OUIGO à 20 balles pour Toulon

1. Les trajets seul en voiture sont socialement un des rares moments de solitude accordée aux humains qui en ont besoin et s'accorde ce moment de liberté, de sérénité et de réflexion sur leur vie.
2. Le covoiturage en masse s'appelle un bus ou un train.
3. Quand il s'agit de créer un néologisme il faudrait faire appel aux pros et pas laisser le stagiaire faire le job.
"Autosolisme", préfixe "auto" qui veut dire "soi-même et non "Automobile", et "solisme" extrapolé de "soliste" qui est équivoque car la définition musicale d'un soliste ne l'est que s'il est accompagné de musiciens ou d'un orchestre, donc totalement contraire à la destination de ce néologisme..
"Mononavetteur" aurait été plus judicieux.
Enfin ! On ne peut pas demander plus au Volfoni qu'aux fils de Charlemagne..
;0)

Attention l'autosolisme rend sourd !

Volfoni…mdr ,sacré Luc excellent,moi aussi j’adore rouler seul avec Higway to hell à bloc ou smoke on the water éventuellement another brick on the wall et les jours de nostalgie l’excellent alléluia du Canadien célèbre voire le 15 de chaque mois le Bagdad de Lann bihoue aux invalides,vive la solitude ….a mi temps )
Les Volfoni en buvaient ils le matin?

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