SKF supprime 1.700 emplois pour améliorer sa compétitivité

  Le groupe suédois a divisé par trois son bénéfice net au deuxième trimestre et son chiffre d'affaires a reculé de 9,6% à 23,2 milliards de couronnes (2,1 milliards d'euros), souffrant de la faiblesse du secteur automobile et d'effets de change négatifs, a-t-il indiqué dans un communiqué. 
   Son activité dédiée à l'automobile doit être scindée du reste du groupe et cotée en Bourse au premier semestre 2026.
   "Afin d'améliorer notre compétitivité, la rationalisation de notre activité industrielle, rendue possible par la séparation de l'activité automobile, comprend une réduction brute d'environ 1.700 postes, principalement en Europe", a dit le directeur général Rickard Gustafson, cité dans le communiqué.
   En parallèle, 500 personnes vont être embauchées, aboutissant à une baisse nette de 1.200 emplois, a-t-il précisé.

   Ces mesures, mises en oeuvre à partir du deuxième semestre 2025, se poursuivront en 2026 et 2027, a précisé le dirigeant à l'agence TT.
   SKF a pris dans ses comptes une charge de restructuration de 2 milliards de couronnes pour intégrer ces suppressions de postes.  
   Les économies visées par le groupe comprennent également une réduction du nombre de consultants.
   Ces mesures doivent permettre d'économiser 2 milliards de couronnes par an à partir de 2027, selon le groupe.
   SKF entend mettre l'accent à l'avenir sur son activité aéronautique, qui bénéficie de la bonne santé du secteur. Le groupe employait environ 38.700 personnes fin 2024.