Publicité
Publicité
Marchés - 13/07/2022

L'Opep prévoit une croissance ralentie de la demande de pétrole en 2023

Par Reuters

L'Opep prévoit une croissance ralentie de la demande de pétrole en 2023
L'Opep a annoncé mardi s'attendre à un léger ralentissement de la croissance de la demande mondiale de pétrole l'an prochain même si elle estime que la consommation devrait rester soutenue par un moindre impact de la pandémie de COVID-19 et par une croissance économique encore solide. /Photo d'archives/REUTERS/Dado Ruvic

(Reuters) - L'Opep a annoncé mardi s'attendre à un léger ralentissement de la croissance de la demande mondiale de pétrole l'an prochain même si elle estime que la consommation devrait rester soutenue par un moindre impact de la pandémie de COVID-19 et par une croissance économique encore solide.

Dans son rapport mensuel, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dit tabler sur une augmentation de 2,7 millions de barils par jour (bpj) de la demande globale en 2023. Elle laisse inchangée sa prévision pour cette année, à 3,36 millions de bpj.

La consommation globale de pétrole, qui avait chuté en 2020 à cause de la pandémie, devrait dépasser cette année son niveau de 2019 mais l'envolée des cours du baril et les confinements des derniers mois en Chine devraient freiner sa croissance.

"En 2023, la perspective d'une croissance économique mondiale saine sur fond d'amélioration de la situation géopolitique, conjuguée à l'amélioration attendue de la maîtrise du COVID-19 en Chine, devrait doper la consommation de pétrole", estime l'Opep dans son rapport.

Ses prévisions pour l'an prochain s'appuient sur l'hypothèse d'une absence d'escalade du conflit en Ukraine et d'un impact limité de l'inflation sur la croissance économique.

L'Opep et ses alliés, dont la Russie, regroupés sous l'appellation "Opep+", augmentent régulièrement leur production après l'avoir fortement réduite en 2020. Mais leurs pompages ont été régulièrement inférieurs aux objectifs ces derniers mois, en raison de la réduction des investissements ces dernières années dans certains pays membres et des difficultés du secteur pétrolier russe.

Le rapport de juillet montre que la production totale de l'Opep a augmenté de 234.000 bpj en juin à 28,72 millions de bpj.

Réactions

Les vénézuéliens et les iraniens avaient une chance de relancer leur production, si le pétrole de Poutine continue d'être boycotté... mais il se peut que ce ne soit pas le cas encore une fois !!
Finalement Poutine le criminel de guerre est un véritable con ignorant et nuisible pour son pays...car du point des vue des échanges internationales et du commerce...il est au même niveau aujourd'hui que les iraniens qui ne s'en sortent pas de leurs blocages depuis des dizaines d'années et restent dans un rôle de nation paria.
Quand les pays riches du nord (les pays pauvres sont plutôt un boulet sans crédit pour la Russie) auront changé de fournisseurs (ils ne vont pas revenir en arrière) ...et la Russie va rentrer dans une immense spirale de pauvreté !
Ce sera une Corée du nord de l'Europe aux armements pléthoriques type deuxième guerre mondiale !!
Ce seront les nations qui feront les plus grosses et solides alliances qui auront la chance de souffrir le moins des crises provoqués par des dictateurs paranos et revanchards !!
Le paradoxe est tel que ce sont les deux dictatures (Russie et Chine) qui ont les territoires les plus étendus...qui viennent nous dire qu'ils sont à l'étroit !
Putains de cons dangereux...alors qu'ils sont dans une décroissance démographique et de vieillissement généralisée !!

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Analyse

Les risques de récession augmentent aux Etats-Unis, qu'est-ce que cela signifie pour l’industrie automobile ?

Tout le monde ne parle plus que de risque de récession économique. Aux Etats-Unis, l’économie perd de la vitesse. Les défauts de paiement pour les prêts automobiles et immobiliers sont de plus en plus nombreux. L’inflation heurte les ménages et la demande, pourtant toujours supérieure à l’offre, semble ralentir. Ce sont les signes qui pointent vers une récession économique. Que cela signifie-t-il pour l’industrie automobile ?

Constructeurs

Renault : les ventes du premier semestre bridées par le niveau de production

Sur le premier semestre la marque Renault annonce des résultats en phase avec ses objectifs : croissance de la part de ses ventes de véhicules électrifiés, rééquilibrage vers les clients particuliers, hausse de la part des véhicules du segment C. Les explications de Fabrice Cambolive, directeur général délégué de la marque Renault et Ivan Segal, directeur commerce France.