Publicité
01/07/2021

Le CNPA milite pour une nouvelle prime à la casse exceptionnelle

Par Xavier Champagne
Chef de rubrique

Le CNPA tente d’obtenir auprès du Ministre de l'Economie une nouvelle prime à la casse exceptionnelle, comme celle qui avait été déclenchée avec succès en juin 2020.

Dans un courrier adressé mardi à Bruno Le Maire, Francis Bartholomé, président du CNPA, lui propose "d’échanger sur les modalités d’un dispositif exceptionnel de soutien au verdissement du parc et à l’électromobilité, à l’image de ce qui avait été mis en place à l’été 2020 avec les 200.000 prime à la casse (*)".

Cette demande intervient à la veille de mesures défavorables pour le marché automobile :  A compter du 1er juillet, le montant du bonus écologique pour les véhicules électriques diminue de 1.000 euros, tandis que les véhicules Crit’Air 2 ne sont plus éligibles à la prime à la conversion alors même que ces véhicules d’au moins 10 ans (Diesel à partir de 2011 et essence de 2006 à 2010) devraient être interdits de circuler dans les ZFE à compter de janvier 2024.

"Ces mesures risquent d’être très difficilement soutenables pour une majorité de ménages et d’entreprises, déjà très fortement impactés par la crise sanitaire", souligne Francis Bartholomé qui poursuit : "Alors que le Président de la République avait fixé un objectif d'un million de primes à la conversion sur le quinquennat, nous savons aujourd’hui que cet engagement ne sera pas respecté, eu égard à la révision des modalités de la prime à compter de ce 1er juillet, qui exclura désormais les véhicules Crit’Air 2, et rendra de facto le dispositif inefficace et l’éloignera de son objectif initial, une mesure sociale à l’attention des plus modestes".

(*) En application du décret n° 2020-656 du 30 mai 2020, les ménages dont le revenu fiscal de référence par part fiscale est inférieur à 18 000 euros (contre un plafond fixé à 13 489 euros auparavant), soit environ 75% de la population, pouvaient bénéficier d'une aide financière plus avantageuse. Le remplacement d'un Diesel d'avant 2011 ou d'une essence d'avant 2006 leur donnait droit à une aide portée à 5.000 ou 3.000 euros, selon le type de véhicule et son niveau d'émission de CO2.

Réactions

Et allons-y, remettons encore une dépenses complémentaire avec de l'argent magique.
Il va falloir penser à rembourser notre dette abyssale un jour..
;0)

Oui Lucos . ..!
Le marché des particuliers n'est pas au rdv . . Viiiiiitttte une prime à la casse ...trop facile . ....!
...un réflex corporatiste mal venu ..
D'autre part en mettant à la casse des vehicules ayant encore une valeur d'usage on "penurise" le marché du VO à "petits prix" (y a pas que les citadins qui sont "acheteurs"c'est même le contraire) ...Pas bon pour le développement durable et la mobilité des populations, çà ...!
;0)

Il faudra que la prime soit conditionnée à l'âge et au kilométrage du véhicule.
Par exemple 15 ans et 250000 km pour une essence et 15 ans et 350000 pour un diesel

Les mesures devraient être annoncées le 14 juillet.
Il parait...

Et de plus cela supprimerai aussi les véhicules de collection euro 0 autorisés à rouler dans les ZFEm...
;0))

Des petits diesel avec des vrais 350000 km....de plus en plus mort de rire !!
Au vu du paragraphe en fin d'article (...des pauvres à 75%) ...je vois le pauvre dire à son banquier, je n'ai pas de quoi me payer une nouvelle voiture mais l’État me donne une prime pour l'achat un VE, merci en plus pour votre crédit monsieur !!!

Ah, le spécialiste de la spécialité il faut lire nos distingués économistes (au seuil du prochain prix Nobel)...pas besoin de payer la dette...on peut la payer avec la dette suivante...et celle-ci reportée de génération en génération !! C'est pour cela que c'est magique !!

... De la contre argumentation en faveur de la prime à la casse ... c'est l' "occasion" !

David LISNARD et la continuité de la mobilité des ménages (modestes)

De l’exclusion progressive des Diesel dans les grandes villes (ZFE et agglo de plus de 150 000 ha)
« Si l’on veut que l’écologie soit une préoccupation de chacun, il n’est pas possible d’exclure des millions de Français d’une partie du territoire national au prétexte qu’ils n’ont pas les moyens de posséder un véhicule répondant à telle ou telle norme sans leur donner la possibilité d’en acquérir un dans des délais raisonnables »
Extrait d’une récente tribune signée David LISNARD (Maire de Cannes)

Papa : Vite, une prime à la casse de 10 000 € que je change ma voiture !
Fiston : Mais papa, c'est qui qui paye la prime pour nous ?
Papa : ce sera toi quand tu travailleras...

..et tes enfants Fiston..
;0))

Contrôle technique du RAV4 dans 1 heure !

Çà va bien se passer ...
;0)

Trop sympa Adeairix, verdict à 17h

Je connais la réponse affirmative concernant le RAV….sinon je les n’aurais pas supporté depuis vingt ans, mais des nouveaux clowns de l’hydrogène travaillent maintenant chez eux !!

A vous de supporter mon orthographe aussi !!
Je ne suis pas seul …

Bien vu Adeairix
CT ok, un catadioptre fendu, un petit enfoncement du parechoc ar et les flexibles de frein « craquelés »
That’s all
Je promets de remplacer les flexibles soon et je vais décabosser le
parechoc !

... Bruno, sans envisager de la durite aviation ... Les flexibles, çà semble opportun ...
Félicitations pour le CT (votre RAV4 est décidément fantastique ! )
;0)

C'est limite le RAV absolu...
Tant que ça ne finit pas en RAV party !
;-)

Le contrôleur pas inflexible sur le flexible ?
;-)

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Constructeurs

Etats-Unis : les voitures semi-autonomes mises sous surveillance

(AFP) - Tesla et les autres constructeurs automobiles qui fabriquent des voitures équipées de systèmes autonomes devront désormais signaler les accidents graves aux autorités américaines, a annoncé mardi l'agence de sécurité routière des Etats-Unis, renforçant la surveillance autour de cette technologie controversée.

Constructeurs

Les atouts de Renault pour produire en France des voitures électriques populaires

La création de la société Renault ElectriCity dans les Hauts-de-France s’accompagne d’un ensemble de solutions technologiques qui doivent permettre de concevoir des véhicules électriques "populaires et rentables". L’architecture de la batterie, sa chimie, l’électronique de puissance, un moteur électrique "à flux axial", sont quelques-unes des réponses. Les explications de Luca de Meo (DG), Gilles Le Borgne (directeur de l’ingénierie) et Philippe Brunet (directeur GMP).