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12/11/2025

Prolonger les hybrides rechargeables au-delà de 2035, un mauvais calcul pour le marché de l’occasion, selon l’IMT

Par Florence Lagarde
Directrice de la rédaction et Directrice de la publication

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Prolonger les hybrides rechargeables au-delà de 2035, un mauvais calcul pour le marché de l’occasion, selon l’IMT
Ce graphe (Figure 23 de l'étude) présente l’évolution moyenne de l’écart de TCO entre les motorisations hybrides et les véhicules électriques pour un véhicule C-Berline. Lecture : dans l’UE, en 2030-2040, l’écart de coût entre une Berline de segment C PHEV équipée d’une batterie d’autonomie moyenne et un véhicule électrique serait de +7% pour un véhicule acheté neuf, +9% en seconde main et +14% en troisième main. Ce que qui l'étude, c'est que, l'écart de coût d'utilisation entre un hybride (quelque soit la taille de la batterie) et un véhicule électrique s'aggrave avec l'âge du véhicule et que les ménages les plus modestes qui sont en fin de cycle sont les grands perdants.

L’Institut Mobilités en Transition (IMT-IDDRI) publie une étude sur les conséquences de la prolongation après 2035 de la vente de véhicules hybrides rechargeables (PHEV) et à prolongateur d’autonomie (EREV). Ces résultats montrent que cela fragiliserait la transition climatique et pénaliserait les ménages modestes sur le marché de l’occasion. Un travail conduit sans a priori, assure Jean-Philippe Hermine, directeur général de l’IMT, pour objectiver un débat de plus en plus politique autour de la "neutralité technologique".

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