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Nominations - 21/07/2023 - #Renault , #Alfa Romeo , #Alpine , #Dacia , #Ferrari , #Lamborghini , #Fiat

Philippe Krief, un ex-Ferrari, prend la tête d'Alpine

Par AFP

Philippe Krief, un ex-Ferrari, prend la tête d'Alpine
Philippe Krief nommé directeur général d'Alpine.

Renault a nommé à la tête d'Alpine un ancien de Ferrari, le Français Philippe Krief, chargé d'accélérer le développement de sa marque sportive en 100% électrique, ainsi que son écurie de Formule 1.

Philippe Krief est passé par Michelin, Fiat et Alfa Romeo, avant de devenir directeur de l'ingénierie de Ferrari en 2016.

Alpine l'a recruté début 2023 comme directeur de l'ingénierie et de la performance produit, avant de le promouvoir à sa tête le 20 juillet.

La marque française compte sur lui pour superviser l'explosion de sa gamme, avec sept modèles électriques dans les prochaines années, dont une petite sportive basée sur la Renault 5, un cabriolet et des SUV. Elle vise une croissance éclair de son chiffre d'affaires de 40% par an.

Son prédécesseur Laurent Rossi se consacrera désormais à "des projets spéciaux liés à la transformation du groupe", a indiqué Renault dans un communiqué de presse.

"Laurent a posé une stratégie claire et ambitieuse pour la marque (...) Alpine est désormais prête à entrer dans une nouvelle phase de son déploiement et à devenir une marque d'avenir", a indiqué le directeur général de Renault, Luca de Meo.

"Philippe allie à une longue expérience du secteur, une grande connaissance technique et les qualités de leadership essentielles au succès de notre projet, avec notamment le lancement des nouveaux véhicules de la marque à partir de l'année prochaine", a poursuivi M. de Meo.

Spécialiste des châssis, M. Krief a notamment travaillé sur les Alfa Romeo Stelvio et Giulia ainsi que sur la Ferrari 458.

La marque fondée en 1954 par le pilote Jean Rédélé à Dieppe (nord de la France), passée sous le contrôle de Renault en 1973, se rêve désormais en concurrente de Lamborghini, puis de Ferrari.

Le groupe Renault a d'abord fait exploser la notoriété d'Alpine ces dernières années en mettant son écurie de Formule 1 à ses couleurs (bleu-blanc-rouge). Ces nouveaux modèles doivent maintenant lui permettre de décupler ses ventes alors que son modèle unique actuel, l'agile sportive A110, devrait à peine passer la barre des 4.000 exemplaires en 2023.

La gageure sera de produire des voitures électriques, avec de lourdes batteries donc, mais agiles, pour respecter l'ADN de la marque. Et surtout de séduire à l'international.

Alpine vient couronner l'offre du groupe au losange, qui compte Dacia en entrée de gamme et Renault repositionnée "au coeur du marché" et bientôt 100% électrique.

Réactions

. .. "Se rêve désormais en concurrente de Lamborghini puis de Ferrari" ...(?)

Fouya ya ... Porsche semblait déjà un objectif "intéressant" .. J'ai du manquer un épisode (?).
Sans doute les volumes de Lambo ou Ferrari semblent plus à la portée de nAlpine, a fortiori, avec la réglementation sécuritaire européenne reliée aux ouatures de petite série..
Une autre hypothèse serait que LDM considère la clientèle Alpine actuelle condamnée économiquement, ce qui expliquerait cette objectif de montée en gamme (?).

C'est beau d'être ambitieux, arrogant un peu moins ... Si l'A110 avec ses différentes déclinaisons est une incontestable réussite... Y a encore loin de la coupe (des Alpes) aux lèvres pour accrocher les tenors du luxe automobile sportif (...) qui ont de surcroît une sacrée histoire derrière eux sans compter le palmarès de Ferrari ...
Cela dit je ne demande qu'à être " déçu en bien ".
;0)
PS : les concepteurs et metteurs au point châssis de l'A110 n'ont pas semblé trop "maladroits" (?).

Question du jour : qu'est qu'un coeur de marché ?
Prochain véhicule hybride avec pacemaker dans la gamme ?
;-)

Autre remarque ...
Le ver est probablement dans le fruit ...
LDM ne manque pas de se prévaloir du transfert de l'écurie F1 de Renault Sport vers Alpine prétendument pour donner de la visibilité à Alpine (comme si les acheteurs potentiels de berlinette, en tous cas jusqu'ici, avait vraiment besoin de cela pour passer à l'acte...).
Comme déjà écrit, maintes fois ici, "on" pourrait glauser sur la disparition de Renault Sport et de la non valorisation du patrimoine au travers d'une division, B.U., marque , appelons la pour exemple, "Renault Classic" ou"Alpine Classic"...
C'est pourtant devenu un passage obligé chez les constructeurs qui ont un "passé et cela induit une activité qui se développe pour d'évidentes raisons ...Mais bon !

En revanche, imagine-t-on LDM à la tête de l'écurie F1 Alpine ?
... Ben Non . .. tout à la fois pour une question de gestion de temps et de compétences, notamment mais pas seulement...
Pourquoi donc avoir pris cette décision à l'égard d'Alpine ...Même si la firme est bien sûr un moins "gros morceau" que la maison mère. ..il y a des enjeux assez prégnants pour en faire un "concurrent" de Lambo sans parler de Ferrari ...
D'ailleurs, si l'on prend Ferrari comme modèle à part sous l'ère de son créateur pour d'évidentes raisons ...ils ne furent pas nombreux ceux qui assurerent simultanément la direction operationnelle de Ferrari et celle du team sportif après Enzo ... A fortiori, aujourd'hui où les sujets se sont complexifiés dans les deux compartiments ...
;0)

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