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Constructeurs - 08/12/2023 - #Renault , #Alpine , #Dacia

Renault veut réduire de 50% le coût de production d'un véhicule électrique

Par AFP

Renault veut réduire de 50% le coût de production d'un véhicule électrique

Renault a annoncé jeudi un ambitieux plan industriel visant à réduire de moitié le coût industriel de production d'un véhicule électrique, à horizon 2027, et de diminuer de 30% celui d'un véhicule thermique.

Ce plan de transformation appelé "Re-Industry" vise par exemple à assembler une Renault 5 en moins de neuf heures dans l'usine française de Douai (Nord), a indiqué le groupe dans un communiqué.

Il contribuera également à la réduction du temps de développement des véhicules de trois à deux ans, voulue par Renault pour baisser ses coûts et accélérer le renouvellement des gammes Renault, Dacia et Alpine.

Pour y arriver, le groupe veut "accélérer encore la digitalisation de son système industriel" et renforcer "les compétences de ses équipes".

Renault veut notamment s'appuyer sur son "Metaverse", qui rassemble ses postes de travail, mais aussi ceux de ses fournisseurs, et qui permet d'analyser finement les données de production. Il a déjà permis au groupe d'économiser 270 millions d'euros en 2023, notamment via la maintenance prédictive des installations, souligne l'entreprise.

Le constructeur compte également passer dans ses usines de 300 à 3.000 applications opérationnelles d'intelligence artificielle, qui assure par exemple la conformité et la traçabilité des pneumatiques lors de leur montage.

"Il s'agit de tirer parti de nos atouts, de faire beaucoup plus vite ce que l'on fait déjà bien, et de pousser l'ensemble du système industriel vers le maximum de son excellence tout en le réinventant", a souligné Thierry Charvet, directeur industriel et qualité du groupe.

Renault précise avoir baissé de 20% la consommation énergétique de ses sites industriels depuis 2019 et vise une économie de 20% supplémentaires d'ici à 2025.

Le constructeur automobile veut atteindre ce qu'il appelle la neutralité carbone d'ici à 2025 dans son pôle ElectriCity, dans le Nord de la France, qui doit produire 500.000 véhicules électriques par an. Il vise également cette neutralité dès 2030 pour ses sites en Europe, notamment via l'utilisation d'énergies renouvelables.

La grande majorité (98%) des émissions d'un constructeur automobile relèvent d'émissions indirectes appelées "Scope 3", c'est-à-dire essentiellement liées à l'utilisation des voitures, selon les calculs de l'ONG Transport & Environment. Mais ces émissions baissent fortement pour les voitures électriques : la fabrication de la batterie représente le tiers de l'empreinte carbone d'un véhicule électrique.

Réactions

... Ce qui eût été intéressant c'était de connaître comment Renault comptait s'y prendre pour atteindre cet objectif de 50 % relatif à la réduction du "coût industriel de production" qui ne doit pas être très loin du PRF énoncé par Bruno, ces jours ci
... Au lieu de cela, l'AFP livre un catalogue de "bonnes intentions" très "green" ...C'est certainement très bien mais ce n'est pas réellement en correspondance, en tous cas, la plupart du temps ...
;0)

En tout cas voilà un challenge passionnant,il faut rattraper les temps mis à construire une caisse et combler le retard avec Tesla qui doit être le champion de vitesse avec ses giga presse.
Comme le disait Feu Lucos il faut s’adapter,quand à la neutralité carbone heureusement que notre électricité n’émet que 50 g d’intensité carbone par KWh grâce à un célèbre militaire à la retraite ,un professeur de l’EN et un ancien Légionnaire .
En avant Renault et ….Slava

Je n'ose même pas imaginer l'effet boule de neige sur les fournisseurs...
Il faut aussi penser à ce secteur d"activité dont certains sont encore de taille dirons nous modeste.
Combien tiendront avec une baisse de prix de 50% de leur prix de vente si c'est aussi l'objectif qui va leur être attribué ?
En pleine période d'inflation comme depuis 1 an, je pense qu'il y aura malheureusement des victimes soit en fermetures, soit en accélérations pour des transferts d'activités vers des pays low costs type Europe de l'Est ou pays de mahgreb...

Et pour ceux qui n'auraient pas compris le gain n'est pas sur l'ensemble du prix mais juste sur la partie assemblage qui ne représente qu'une infime part du coût global... cela ne doit même pas couvrir les frais de com & pub !

La com et la pub ça va danser aussi l’IA arrive et Elon a mis le zouk dans la distribution et la Pub,le produit et le produit rien que cela

Sur la photo on dirait des robots Xuka boîte qui a été …..racheté par ….Chinois,calisse

A priori sur la photo, ce sont des Kuka (deutsch qualit...)...
Sont ce des Xuka fabriqués sous licence (?) Yaka le dire, cher Alain !
;0)

Kuka avec un U et un A. Quand il y a deux A, ce n'est plus pareil...
;-)

... Bon çà dit toujours pas comment Renault va parvenir à la réduction de 50% du "cout industriel de fabrication" cette discussion sur le genre des robots ...

Vont acheter la grosse presse d'Elon (?) Clerion a déjà vu, lui, le passage des sous-traitants et /ou équipementiers à la presse (comme presse purée) ...
;0)

C’est pas des Chinois ces robots ?

F&R : merci pour ces précisions, sans vous je tombais dans le panneau.

C'est vrai que 50% sur le global ça paraissait totalement surréaliste, ou alors ils n'avaient rien fichu depuis des années, ou incapables de le faire ?
;0)

PS Alain : le Souk, pas le Zouk !
;0)

J'ai mis du temps aussi ...
Donc par "coût industriel de fabrication", il faut entendre, seulement, le coût d'assemblage du véhicule (électrique ou pas d'ailleurs), excluant les "composants ou sous ensemble" déjà fabriqués par nature, si je suis bien l'évolution du fil des commentaires ..
le titre de l'article est bien "sibyllin" ...
"Dont acte" comme écrivais je ne sais plus qui ...
;0))

Désolé Luc mais préfère Le Zouk au souk)))

Sans faire de fixation subjective,
Dans l'article est écrit :
"Renault veut notamment s'appuyer sur son "Metaverse", qui rassemble ses postes de travail, mais aussi ceux de ses fournisseurs, et qui permet d'analyser finement les données de production."
Donc les fournisseurs sont dans le même panier à moins que le Metaverse soit clos pour eux ?
Un coût industriel de production, c'est selon moi un prix de revient sortie usine, en y incluant le coûts propres au constructeur + l'ensemble des pièces achetées constituant le véhicule et qui participent au prix du véhicule sortie usine.
Pas tout à fait clair selon moi...

Bon, du coup, le doute m'habite.
Qui a raison entre Clerion et F&R ?
Si l'AFP veut bien...euh, non, pas l'AFP, si la rédaction veut bien nous éclairer on ne serait pas mécontent.

Honnêtement, il n'y a pas forcément d'arbitrage à rendre ...
Il y a un article qui est (très) mal rédigé par quelqu'un de l'AFP dont on se demande si il maîtrise bien son sujet et les concepts qui vont avec ... On est pas très loin du gloubi-boulga ; tout est dans tout et inversement ... J'exagère mais à peine !
Bruno ...Lorsque l'on parle de coût de production, l'on est très proche de la notion de PRF (prix de revient de fabrication) à laquelle vous faisiez référence, l'autre jour ...
De là on comprend bien que ce terme intègre tous les éléments de coûts "directs" rentrant dans la fabrication du véhicule (fournitures, énergie, salaires et charges environnés, etc). Quid des coûts semi directs là est la question ... Il me semble que Clerion comme F&R ont tous les deux raisons en fait !
Le premier s'en tient à ce qu'il lit littéralement
Le second (rien de personnel bien sûr !) parce qu'il traduit ce que le rédacteur n'a pas su bien formulé en terme juste se calant sur certains passages, notamment : le plan ..... conduit à ramener le temps d'assemblage de la future R5 à 9H00 ...
Enfin parce que les notions évoquées ne sont pas contextualisées (entre coûts directs, coûts complets, coût d'assemblage, coût de production, prix de revient de fabrication etc, il y peut y avoir des variances entre constructeurs ... C'est un sujet pour les spécialistes de la compta analytique ...

Certes "on" comprend bien qu'un prix de revient de fabrication (ou PRF) est plus large qu'un coût d'assemblage (ou coût de production ?) qui semble être le support de l'objectif affiché de réduction par Renault ... Quelques indices semblent se trouver dans la référence aux coûts de maintenance mais même sur cet exemple il est fait référence à ce qui se passe aussi chez le fournisseur de Renault ce qui, du coup, disqualifie le seul coût d'assemblage qui se résume à un coût de "montage"' de pièces, composants ou sous ensembles venus "d'ailleurs" chez le constructeur ... Cet "ailleurs" pouvant être des sites appartenant au constructeur considéré (les moteurs par exemple) ou aux fournisseurs/équipementiers (de projecteurs, de sièges, de tableau de bord, de boucliers, de radars ...).
C'est ce manque de clarté qui m'avait conduit à regretter ce que j'indique dans le commentaire de 00:19 ...
Vous êtes encore là ... Bravo à vous !
;0)

Cher Adeairix, vous devriez proposer vos services à l'AFP, ça élèverait le niveau et leur ferait un bien fou !
En tout cas merci pour ces précisions.

J’ose , existe t’il un comparatif sur les temps passé par les constructeurs pour fabriquer une caisse.
Tesla est souvent cité,mais alors si c’est la référence pourquoi d’autres ne se lancent pas dans ce concept en créant des Gygafactories tricolores

@ Alain Boise, Le 08/12/2023 à 21:37
Pour l'instant, on ne peut pas comparer Tesla avec les autres constructeurs historiques qui ont une complexité de produits beaucoup plus grande.
Entre les motorisations (thermiques diesel, essence, hybrides, plug-ins, électriques) et les finitions pour chaque modèle, les combinaisons sont multiples.
Et on doit en conséquence dimensionner les outils de production au sens large (moyens humains et techniques).
Peut-être que c'est la solution d'avenir pour limiter voire baisser les coûts, et les constructeurs "traditionnels" s'y penchent depuis un moment avec des motorisations et des plateformes communes.
Henri Ford l'avait fait avec le taylorisme et ses Ford T au début du siècle dernier...

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