Publicité
Publicité
Constructeurs - 15/03/2021 - #General Motors

Véhicules propres: le fonds qui avait défié Nikola s'en prend à Lordstown Motors

Par AFP

(AFP) - La société d'investissement Hindenburg Research, qui avait publié un rapport accablant pour la start-up de véhicules verts Nikola en septembre, s'est attaqué vendredi à une autre société du secteur, Lordstown Motors.

Le titre de l'entreprise, qui développe un pick-up électrique, avait chuté de près de 17% à la clôture à la Bourse de New York, avant de se reprendre un peu dans les échanges électroniques d'après-Bourse (+1,89%).
Selon Hindenburg Research, qui a parié sur une baisse de l'action de Lordstown, l'entreprise "n'a pas de chiffre d'affaires et pas de produits vendables, et a, pensons-nous, induit les investisseurs en erreur sur la demande et ses capacités de production".   

Les 100.000 pré-commandes revendiquées par l'entreprise sont "largement fictives" et "sont utilisées comme appât pour lever des capitaux et apporter une certaine légitimité" à Lordstown, affirme Hindenburg dans son rapport.
"Nous enverrons une déclaration complète et approfondie dans les jours à venir, et nous réfuterons complètement le rapport de Hindenburg", a commenté Lordstown dans une déclaration transmise à l'AFP vendredi.   

Hindenburg avait fait un coup d'éclat quand elle avait publié un autre rapport, sur la start-up développant des camions électriques et à hydrogène Nikola. 
Elle l'avait accusé d'être une "fraude complexe" reposant sur les multiples mensonges de son fondateur, Trevor Milton, et d'avoir "induit ses partenaires en erreur (...) en prétendant faussement disposer d'importantes technologies".
Ce rapport a conduit au départ de M. Milton et à une révision en profondeur d'un partenariat signé peu avant sa publication avec le vénérable constructeur General Motors (GM).   

Nikola a reconnu fin février que certaines déclarations sur les avancées du groupe étaient bien "inexactes".
Lordstown est arrivé à Wall Street en octobre via une SPAC, cet instrument financier très en vogue qui permet à une entreprise d'entrer en Bourse en fusionnant avec une autre société sans activité commerciale, mais déjà présente sur la place financière.
Cela lui a permis de récupérer 675 millions de dollars.    

La société est basée à Lordstown, dans l'Ohio (nord des États-Unis), où elle a récupéré une ancienne usine de GM. Elle indiquait fin janvier vouloir lancer la production de son pick-up, baptisé Endurance, dans le courant de l'année.
GM a investit 75 millions de dollars dans Lordstown, une somme incluant la vente des bâtiments. Le groupe n'a pas souhaité faire de commentaires vendredi sur le rapport d'Hindenburg.

Réactions

... Le "vénérable" constructeur GM
(perclue de rhumatismes "tant qu'on y est" ) ... c'est pour faire plaisir au "fantasque" Mr Musk et quelques autres (?).
Sinon la "vénérable" GM, donc, a décidément la main "verte" concernant l'allocation de ses participations ou investissements pour reprendre le terme de l'article
;0)

C'est quoi cette boite suisse qui joue au gendarme de la bourse ?
;0)

... Hidenburg ...Çà sent le roussi (?)
Comme un Zeppelin qui crame ...
;0)

Il devrait plutôt faire la promo du H² donc ?
;0))

Bah ... qui sait à dezinguer des acteurs du VE (avec raison ou pas)
C'est peut être un peu le projet, indirectement ...
Faire place nette pour le H2 ...
;0)

Hildenbourg....a fini cramé par l'hydrogène justement !!

Et parole de Lucos qui s’y connaît en Gendarme(((((

Dans Nikola, il y a ola...
Certains partenaires se sont en effet désengagé sentant le coup disons "foireux"...
;-) ... ;-(

Euh dans Nikola ya aussi...heu...Heu.....?
Nan! Rien !
;0))

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Réseaux

La dé-succursalisation confirme la résilience de la distribution

Les succursales de distribution sont des spécificités européennes dont la pertinence et la pérennité sont remises en cause de manière récurrente. Au-delà des débats traditionnels, l’idée que la distribution dans ses formes traditionnelles aurait vécu et justifierait le désengagement des constructeurs est évoquée. L’examen du dossier permet de rejeter cet argument et de considérer que le seul vrai motif de la dé-succursalisation observable aujourd’hui est financier. La facilité que le vendeur a à trouver des investisseurs le prouve.

Constructeurs

Automobile: l'UE doit mettre le turbo sur les batteries

(AFP) - La pandémie a accéléré l'adoption de la voiture électrique, constatent trois responsables européens, qui appellent l'UE dans une tribune commune à mettre le turbo dans les batteries pour pouvoir "alimenter au moins sept millions de voitures électriques" d'ici 2025.