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Equipementiers - 02/02/2022 - #Renault , #Stellantis

Indre : la reprise d'Alvance Wheels confirmée par le tribunal

Par AFP

(AFP) - Le tribunal de Commerce de Paris a validé mardi l'offre de reprise de la dernière usine de jantes en aluminium de France, Alvance Wheels à Diors (Indre), par le patron du groupe de fonderie Saint Jean Industries, qui va reprendre la moitié des salariés, selon Bercy.

Le jugement du tribunal de Commerce de Paris validant la reprise est intervenu mardi, après la levée en fin de semaine dernière de la condition suspensive posée par le repreneur, a indiqué une responsable du ministère de l'Industrie.

En difficulté depuis la chute de l'empire industriel de l'homme d'affaires britannique Sanjeev Gupta, l'usine s'appellera "Imperial Wheels" après sa reprise par la société EDS, dont les titres sont détenus à 100 % par Émile di Serio, président du groupe de fonderie français Saint-Jean Industries.

Ce dernier doit conserver 166 emplois, avec un objectif de 400 salariés à l'horizon 2026, a précisé Bercy dans un communiqué.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et la ministre déléguée à l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher ont salué "la validation du projet de reprise de la société EDS qui permettra de pérenniser l'activité industrielle d'Alvance Aluminium Wheels".

Le projet industriel de la société EDS prévoit de poursuivre la production de jantes en aluminium dans l'Indre pour les principaux constructeurs français, tout en développant de nouveaux modèles de roues grâce à une nouvelle technologie, Cobawheels, apportée par le repreneur, précisent-ils.

Au total, l'Etat apportera 41 millions d'euros (11 millions de subventions directes, 30 millions d'euros de prêts directs) et le conseil régional de Centre Val de Loire 5 millions, quand le repreneur propose 7 millions d'euros, dont 5 millions en nature sous forme de brevets, a-t-on indiqué de même source.

Le fonds Avenir Automobile détenu par Renault, Stellantis et l'Etat, a également promis 7 millions d'euros de prêts de long terme. Par ailleurs, Saint Jean Industries a reçu des engagements de commandes des constructeurs Renault et Stellantis pour 2022 et 2023.

L'autorisation nécessaire de la Commission européenne devrait intervenir "dans un délai de trois mois", a précisé le cabinet de la ministre Agnès Pannier Runacher.

La moitié des salariés, qui ne seront pas repris et vont être licenciés "dans les prochains jours", vont être aidés par un fonds exceptionnel activé par Pôle Emploi pour les licenciements dans l'industrie automobile. Ils devraient notamment bénéficier d'un an de salaire net, et de formations et aides à la mobilité ou à la création d'entreprises.

Réactions

... En tous cas pour une moitié des salariés, l'année 2022 démarre aàplutôt bien ...Une issue heureuse pour le "dernier site de fabrication de jantes alu dans l'hexagone" avec des perspectives (semble t il )

Ce sera si l'AFP suit le dossier de l'outplacement mis en oeuvre, exceptionnellement et donne un écho sur ses résultats.
Bon courage aux intéressés.

"Ce dernier doit conserver 166 emplois, avec un objectif de 400 salariés à l'horizon 2026, a précisé Bercy dans un communiqué."
Puis est écrit :
"La moitié des salariés, qui ne seront pas repris et vont être licenciés"
Donc grosso modo 340 salariés à l'heure actuelle, on divise par deux le nombre dans l'immédiat avec une perspective de charge plus soutenue pour passer à 400 salariés ?

Nous ne sommes pas à la moitié des salariés non repris, 278-166 donne 112 salariés non repris en réalité.
Article dans la Nouvelle République du 20/12/2021 à 16:42
"Selon les premières informations délivrées fin novembre, l’équipementier automobile prévoyait la suppression de 120 à 170 emplois, sur 278 salariés, dans l’usine spécialisée dans la fabrication de jantes automobiles en aluminium. Le dossier final devant être présenté ce mardi. Il semblerait finalement que les salariés passeront cette fin d’année dans l’incertitude. « Les conditions ne sont pas encore réunies pour permettre à Saint-Jean Industries de déposer une offre de reprise, mais les discussions sont toujours en cours, indique la direction, dans un flash d’information aux salariés. Les administrateurs judiciaires pensent donc demander au tribunal un nouveau report au mois de janvier. »
Le dossier coincerait au niveau du montant des aides apportés par les pouvoirs publics pour garantir la reprise. « Le repreneur demande un effort supplémentaire à l’État, indique Gil Avérous, président de Châteauroux Métropole – qui s’est engagé dans le dossier pour une aide à hauteur de 150.000 €. Les discussions sont toujours en cours entre l’État, la Région et le repreneur, donc il y a encore un espoir de reprise. »
Au début estimée autour de 40 millions d’euros (prêts et subventions), l’aide proposée par l’État dépasserait désormais les 53 millions d’euros. Encore insuffisant aux yeux du repreneur, qui estime ses besoins à 60 millions d’euros pour garantir un fonds de roulement dans les premiers temps. « La Région reste sur sa proposition faite, il y a un mois – soit une entrée au capital à hauteur de 2 millions d'euros et un prêt de 3 millions d'euros –, souligne Dominique Roullet, vice-président de la Région, délégué au développement des territoires. Nous avons fait le maximum de ce qu’on pouvait, maintenant c’est au repreneur de se décider. »
"Trois options sur la table"
« Trois options restent sur la table, rappelle Christian Grelaud, représentant des salariés. L’audience, ce mardi, est toujours pour une procédure de conversion de redressement judiciaire vers une liquidation à titre conservatoire. S’il n’y a pas d’éléments nouveaux apportés, on risque toujours cette liquidation ; ça peut aussi être une liquidation différée ou une levée de cette conversion avec la présentation d’un dossier de reprise. Jusqu’à maintenant, le tribunal a toujours suivi les demandes des administrateurs judiciaires, mais le tribunal reste souverain. »

Oui même lecture ...
Quel est le carnet de commandes à l'instant t, quels sont les engagements de Renault et Stellantis pouur 2022/2023, le nouveau process détermine t il une capacité moindre au départ, quelles sont les perspectives de conquêtes en terme de portefeuille client à l'horizon 2026 ... Des exemples de questions dont les réponses devraient apparaitre dans le "business plan" de la société EDS dont le rédacteur de l'AFP ne semble pas avoir eu connaissance ...
;0)

46M du contribuable contre 2M de l'entrepreneur (plus 5 de brevets varorisés vraisemblablement par... lui-meme. Pffft!

Société sur la jante ?
;0)

Les jours se suivent … Après l'Inde … l'Indre c'est moins exotique (quoique …)
:0)

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