Publi-rédactionnel - 30/07/2025 - #Bmw
L’assurance reste obligatoire, même pour une moto immobilisée
Par Stiv Média

Le paysage de l’assurance pour deux-roues motorisés continue d’évoluer avec des réglementations renforcées, des outils de traçabilité plus poussés, et une sinistralité toujours influencée par le vol. Recommandations des spécialistes, évolution des offres, voici un point complet sur ce qu’il faut savoir avant de souscrire une assurance moto ou scooter cette année.
Depuis 1958, tout véhicule terrestre à moteur doit être couvert au minimum par une assurance responsabilité civile, même s’il ne circule pas. Cette règle reste inchangée en 2025, avec une sanction financière de 500 € à 3 750 € en cas de défaut d’assurance. La carte verte a disparu : les forces de l’ordre consultent désormais directement le Fichier des Véhicules Assurés (FVA).
Tiers, intermédiaire, tous risques : les trois grandes formules
Les assureurs continuent à décliner leurs offres en trois niveaux de couverture :
• Tiers : protection minimale, valable pour les petites cylindrées ou les véhicules anciens.
• Intermédiaire : inclut les garanties contre le vol, l’incendie ou encore les événements climatiques.
• Tous risques : la plus complète, elle couvre les dommages tous accidents, les catastrophes naturelles et le vandalisme.
Les formules les plus larges sont de plus en plus recommandées pour les véhicules récents, les maxi scooters et les motos électriques ou haut de gamme, plus exposées aux sinistres.
Antivol et traceur GPS : deux leviers pour réduire la prime
Le vol de deux-roues reste un fléau en France, même si une légère baisse de 12% a été constatée en 2024. Les modèles les plus ciblés incluent les BMW R1250GS, les Yamaha Tracer ou encore le TMax. Dans ce contexte, plusieurs assureurs conditionnent leurs garanties vol à la présence :
• D’un antivol homologué SRA ;
• D’un traceur GPS.
Les traceurs permettent non seulement de faciliter la récupération en cas de vol, mais aussi de réduire la franchise ou la prime d’assurance, avec certains assureurs partenaires.
Des options complémentaires de plus en plus stratégiques
En 2025, les conducteurs peuvent personnaliser leur contrat avec plusieurs garanties optionnelles :
• Garantie du conducteur : elle couvre les frais médicaux, pertes de revenus ou invalidité.
• Assistance 0 km : en cas de panne devant chez soi ou d’accident.
• Équipements et accessoires : remboursement du casque, blouson, airbag, top-case, etc.
• Protection juridique : soutien en cas de litige après un accident.
• Formule hivernage : permet de réduire la cotisation en immobilisant son deux-roues sans résilier son contrat.
Scooter ou maxi scooter : des besoins d’assurance différenciés
Les scooters 50 cm³ se contentent souvent d’un contrat au tiers, à condition qu’ils soient anciens ou peu utilisés. Mais pour un maxi scooter, la valeur à l’achat et les risques liés à la conduite sur autoroute imposent une assurance plus couvrante. Dans bien des cas, une formule tous risques est recommandée, complétée par les garanties vol et conducteur renforcées.
Bonus-malus : un historique indépendant de celui de l’auto
Le coefficient de réduction-majoration (CRM) en assurance moto est distinct de celui de l’assurance auto. Impossible donc de transférer son bonus voiture vers son contrat deux-roues, sauf dans de rares cas de multi-contrats. Le CRM moto débute à 1,00 et peut descendre jusqu’à 0,50 (bonus maximal) ou grimper à 3,50 après plusieurs sinistres responsables.
Comparer les devis reste indispensable pour payer le juste prix
Avec des écarts de tarif de 10 à 30 % selon les assureurs, les comparateurs comme Assurland sont devenus des outils essentiels. L’analyse des franchises, plafonds d’indemnisation, exclusions et réductions multi-contrats est essentielle pour ajuster sa couverture sans surpayer.
Réviser régulièrement son contrat est également conseillé. Grâce à la loi Hamon, chaque assuré peut changer d’assureur après 12 mois de souscription, sans pénalité.
Quelques réflexes utiles en cas de sinistre
En cas d’accident ou de vol :
• sécuriser la zone ;
• remplir un constat amiable (délai : 5 jours) ;
• déposer plainte sous 48h en cas de vol ;
• déclarer le sinistre via l’espace client ou l’application de l’assureur ;
• attendre l’expertise avant réparation ou indemnisation (15 à 30 jours).
Assurer sa moto ou son scooter en 2025 impose de faire les bons choix en matière de formule, de garanties, et d’outils de sécurisation. Dans un contexte où les vols restent fréquents et les montants d’indemnisation en hausse, anticiper, comparer et renforcer sa couverture est devenu la norme. Un passage obligé pour continuer à rouler sereinement.