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Analyse - 26/11/2020 - #Renault , #Alpine , #Ferrari , #Lotus , #Porsche

Mon Plan avec Alpine

Par Jean-Philippe Thery

Mon Plan avec Alpine
Alpine A110 : mon idylle de 3 jours.

Je vous l’avais annoncé la semaine dernière : j’ai enfin pu conduire une Alpine ! Du coup, je me sens habilité à vous livrer mes impressions de (bonne) conduite, qu’il s’agisse de l’A110, ou de l’avenir de la marque…

Jusque très récemment, mon expérience Alpine était des plus limitées. Mais j’ai tout de même connu dans ma jeunesse une brève idylle avec une berlinette 1600S, sur les routes environnant du Circuit Paul Ricard où officiait justement son propriétaire, moniteur de pilotage de son état.

C’est d’abord en passager que j’y ai connu mes premiers émois, à un rythme pour le moins soutenu. Je me rappelle notamment que mon pilote d’un jour dument Ray-Bané n’ayant pas manifesté la moindre intention de soulager l’accélérateur à l’approche d’un croisement, j’avais cru bon de risquer un timide "ça freine ?" en forme d’avertissement.

Mais c’est le pied encore à la tôle -ou plutôt à la résine- que le maître du volant m’avait répondu en me toisant goguenardement : "Oh tu sais, ce sont des freins de R8", avant de taper comme un sourd dans la pédale du milieu, et de descendre 2 ou 3 rapports à grands coups de talon-pointe savamment administrés.

Ayant survécu à cette soudaine montée en régime coronarienne, j’eu le droit de prendre le volant, responsabilité que j’assumai crânement mais avec la circonspection seyante au novice qui se baladait encore à l’époque avec un "90" adhésivé à l’arrière-train. Si je n’ai évidemment pas sollicité l’engin avec la même vigueur que son propriétaire, j’en garde néanmoins le souvenir d’une expérience très tactile, et de l’extraordinaire ambiance régnant à bord, sans doute la plus proche de l’univers de la compétition de ce que j’avais connu jusqu’alors.

Toutes proportions métaphoriques gardées, cette brève rencontre tint néanmoins d’avantage de la séance de bécotage auxquelles se livrent les ados en sortie de lycée que d’une véritable étreinte.

J’aurai donc attendu trois bonnes décennies pour avoir enfin un vrai plan avec une Alpine. Cette fois, j’ai pu passer trois jours complets avec une A110, sans chaperon. Mais n’attendez pas pour autant du preneur en main occasionnel qu’il se prenne pour un essayeur, même si je me suis évidemment montré beaucoup plus hardi avec la belle bleue (elle l’était) qu’à l’âge des premières amourettes mécaniques bégayantes.

Nos ébats s’étant toutefois déroulés sur route ouverte ont donc été empreints d’une certaine retenue, mes deux principales préoccupations étant de restituer l’auto en un seul morceau, et de ne rapporter de souvenirs photographiques que ceux que j’avais moi-même réalisés.

Je ne prétends d’ailleurs pas qu’un passage sur circuit m’aurait permis de vous livrer une analyse plus fine, même s’il m’aurait évidemment donné l’occasion de me lâcher en débranchant les "dispositifs de correction de conduite", pour reprendre la terminologie du manuel de bord.

D’ailleurs, si j’ai aimé l’Alpine -et je l’ai aimée- c’est essentiellement pour les mêmes raisons que celles qui m’on fait apprécier la berlinette originale, même si 30 ans de "progrès" sont passés par là. La position de conduite basse et allongée, le son du moteur arrière remplaçant l’habitacle, et l’impression de vitesse même à faible allure qui en découlent sont toujours là.

Mais les performances sont évidemment d’un autre ordre, même si certains blasés redemanderont toujours du cheval. Pour ma part, j’ai trouvé les 252 bestiaux largement suffisants en usage courant par rapport aux montures auxquelles je suis habitué, mais je comprends qu’on puisse avoir envie de chatouiller un peu plus le châssis, ce que la version "S" et ses 40 équidés supplémentaires font probablement très bien.

Pas sûr néanmoins qu’ils fassent une telle différence là ou l’auto excelle véritablement, puisque c’est dans les courbes que se niche l’essentiel des plaisirs délivrés par l’Alpine, où l’on rêve de s’offrir les dérapages et autres pertes d’adhérence seulement accessibles à ceux capables de caresser les limites de comportements.

Au passage (c’est le cas de le dire), j’ai aussi entretenu d’excellents rapports -7 au total- avec la boîte à double embrayage, dispositif dont je n’avais jusqu’ici véritablement tâté que sur circuit. Au risque de faire hurler les puristes, la transmission mécanique -dont je suis pourtant adepte- ne m’a pas véritablement manqué sur le parcours alternant B-Roads et traversée de zones périurbaines qui fut le mien, où je n’ai pas été loin de trouver idéale la possibilité d’alterner en permanence entre les modes manuel et automatique.

Et puis que voulez-vous, à force de jouer sur Forza avec siège baquet et volant à retour de force, on finit par prendre goût aux "clics-clics" des palettes au volant. D’autant que ce type de transmission permet de freiner du pied gauche et d’éviter la transition de pédale à pédale, par fainéantise ou afin de prétendre anticiper la remise des gaz afin de mieux contrer le "turbo-lag" de la mécanique suralimentée.

Mais peut-être lamenterais-je l’absence d’un embrayage et d’une bonne vieille grille en H si je résidais dans un chalet haut-savoyard, en bordure de Départementale serpentante ? Si l’un des lecteurs de cette chronique correspond à cette définition, qu’il n’hésite d’ailleurs pas à fournir son opinion sur le sujet dans les commentaires de bas de page (les autres aussi d’ailleurs).

Si l’amour est aveugle, je n’en n’ai pas moins distingué quelques défauts chez ma compagne de trois jours. Par exemple, si vous aimez les gants de conduite à trou-trous, prévoyez de ne pas les quitter en l’absence de boite pour les y ranger dans l’habitacle, à peine remplacée par un minuscule vanity-case accessible par l’extérieur et situé derrière le moteur, très pratique pour cuire les œufs à la coque sur le trajet supermarché-domicile.

Quant au coffre situé à l’avant, son volume vous permettra de mettre en pratique les concepts les plus radicaux de Marie Kondo, alors que l’inaccessible rangement situé sous la console centrale donnera au machiste qui ne sommeille guère en vous l’occasion d’effleurer le genou de la passagère en prétendant y récupérer votre téléphone portable (ou inversement, puisque cette chronique milite pour l’égalité des genres).

En revanche, il est préférable de vous entrainer quelque peu si vous souhaitez l’impressionner par l’élégance de vos entrées-sorties d’habitacle, même si on reste loin des contorsions à la fleur de Lotus exigées par certaines concurrentes.

Et puis, je dois bien vous avouer que je ne suis pas très fan des changements de graphisme de l’instrumentation accompagnant la sélection des modes de conduite, dont l’existence ne semble précisément se justifier que par la nécessité d’assurer le conducteur qu’il est en "sport" ou "track".

Pourtant, ça s’entend par la grâce des borborygmes de l’échappement, et ça se sent au volant, à l’assistance durcie. A contrario, je ne suis pas sûr d’avoir apprécié les à-coups à la réaccélaration, dont je n’ai pas su à quelle cartographie les attribuer, du moteur, de la boîte, de la pédale d’accélérateur ou des trois à la fois.

Bon, j’arrête mes pinailleries, parce que la vérité, c’est que j’aurais volontiers accepté une relation plus durable avec l’A110, y compris en mode "daily" comme disent les jeunes d’aujourd’hui qui roulent en "young" (timer, évidemment) au quotidien. D’autant plus que je ne me suis pas senti trahi par une auto correspondant exactement à l’idée que je me fais de ce que "doit" être une Alpine. En revanche, je dois avouer que pas un seul instant, je n’ai songé à une "mini-Ferrari" durant les moments que j’ai passés à son volant.

"Mini-Ferrari", c’est pourtant l’expression utilisée par Luca de Meo, directeur général de Renault lors du premier Renault "eWays" lancé le 15 octobre dernier, "événement inédit dédié à la mobilité électrique d’aujourd’hui et de demain" (extrait certifié conforme au communiqué de presse maison).

Il n’en n’a pas fallu plus pour qu’apparaissent des titres chasseurs de clic du genre "Alpine est-il capable de concurrencer Ferrari ?". Du calme les gars ! On écoute le Monsieur qui a bien dit "mini-Ferrari", et même précisé "en devenir", avant de faire allusion au savoir-faire technologique de Renault et à l’approche plus artisanale d’Alpine pour expliquer son propos. Reste cependant à savoir ce que cela signifie.

Parce que figurez-vous que même Ferrari n’a pas réussi à faire une "mini-Ferrari". Et pourtant, la marque italienne a bel et bien essayé, en collaboration avec l’ASA. Durant sa courte existence, de 1961 à 1969, l’Autocostruzioni Società per Azioni a tenté de développer puis commercialiser une très mignonne auto dénommée 1000 GT, mais surtout connue sous le pseudonyme de "Ferrarina", que je ne vous ferai pas l’affront de traduire.

Les trois premières années de l’ASA furent consacrées à la conception et au développement du modèle, sur le berceau (pas que moteur) duquel s’étaient penchés des parrains pour le moins prestigieux, qu’il s’agisse de Nuccio Bertone pour l’élégante carrosserie, Gioacchino Colombo pour les mécanique 4 et 6 cylindres en ligne directement issues du célèbre V12, et Giotto Bizzarini pour le châssis tubulaire, lui-même dérivé de celui de la célèbre 250 GTO.

Avec de tels géniteurs, un physique pour le moins avantageux, l’appui d’un programme en compétition et le support de Luigi Chinetti, célèbre importateur Ferrari de la côte Est des Etats-Unis, le succès de la "Ferrarina" était quasiment garanti.

Las ! cette prévision fut démentie par les moins de 100 exemplaires produits, sur les 3.000 prévus chaque année dans l’usine de Milan, montée pour l’occasion. S’il rend l’ASA 1000GT particulièrement désirable de nos jours, ce chiffre minuscule traduit un échec cuisant, attribuable principalement à un manque d’image et un tarif particulièrement salé, dans un pays ou la Corvette et son gros V8 de 427 cubic inches coûtait 25% de moins.

Tels que je vous connais, certains ne manqueront pas de me faire remarquer qu’il exista une mini Ferrari à succès avec les Dino 206 et 246 GT, modèle piloté par Danny Wilde dans "Amicalement vôtre", mais dont la remplaçante lancée en 1973 intégra la gamme Ferrari 3 ans plus tard. La 308GT4 fut d’ailleurs celle qui initia la lignée des berlinettas à moteur V8 central arrière, aujourd’hui représentée par la F8 Tributo, pas vraiment mini avec ses 720 chevaux et ses 232.694 euros en tarif de base sans options.

Monsieur de Meo songerait-il donc à faire mieux que Ferrari sur son propre terrain ? En tout cas, le patron du Groupe Renault a bien l’intention d’offrir un futur à Alpine, en s’appuyant sur une usine qui ne demande qu’à produire, le savoir faire des ingénieurs de Renault Sport Technologies, et l’image que l’écurie de Formule 1 rebaptisée Alpine à partir de la saison 2021 devrait véhiculer partout dans le monde, surtout si ses monoplaces ont la bonne idée de propulser leur pilote sur les podiums.

Or s’il y a bien un domaine qui me paraît légitimement alpin, c’est celui des produits dérivés. Mais vous pouvez oublier les colifichets à la qualité et au goût parfois douteux que la prestigieuse marque italienne n’hésite pas à sigler moyennant finance, à l’image du monument de kitsch maranellien que constitue le "Ferrari World" d’Abu Dhabi.

Parce qu’à mon sens, le vrai merchandising de la marque dieppoise, ce sont les versions sportives de modèles Renault, à l’instar des Renault 5 Alpine et 5 Alpine Turbo. Attention néanmoins à ne pas nous refaire le coup pour le moins raté de la Twingo Gordini, mauvais pastiche dénué de substance avec sa peinture bleue, ses bandes blanches et son compte-tours rapporté. En fait, le temps est sans doute venu de mettre fin à l’appellation Renault Sport au profit d’Alpine.

Mais ça ne suffira évidemment pas. Et paradoxalement, je crains que de ce point de vue, le problème principal de l’A110 ne soit justement qu’elle est une vraie Alpine. Et quitte à fâcher les ayatollah de la marque, j’ose affirmer que pour exister, celle-ci devra bousculer sérieusement la base de son fan-club sur ce qui semble pourtant constituer le cœur de sa tradition.

Pour m’expliquer, rien de telle qu’une métaphore. Tenez, prenez la question du poids. Avec ses 1.123kg tout mouillés, l’A110 nouvelle mouture est aujourd’hui considérée comme une voiture légère, alors que ce chiffre ferait hurler l’Alpiniste des Sixties, habitué aux 600 à 700 kg de la berlinette originelle.

Mais rendue en 2020, entre équipements obligatoires et facultatifs de sécurité active ou passive et autres éléments de confort, l’auto est plus maigre que la plus légère des Clio 5. Et surtout, elle rend 250 à 300 Kg à la Porsche Cayman, dont la version S doit recourir à une centaine de chevaux en plus pour échouer à un dixième du temps de 4,5 secondes au 0 à 100 km/h départ arrêté obtenu par la sportive française.

Or, si nous sommes capables de lire le poids de la berlinette actuelle en le situant dans son contexte historique, pourquoi ne pourrions-nous en faire de même sur ce qui constitue l’ADN de la marque, plutôt que de la figer dans une prétendue tradition qui n’est pas forcément la sienne ?

Si la firme normande ne fut pas la première à recourir à la fibre de verre pour ses carrosseries –initiative de la Glasspar G2 américaine- elle n’en fut pas moins l’une des pionnières et plus ferventes utilisatrices.

Même topo pour le châssis poutre, qui existait dès les années 20 sur les Tatra tchèques, et que Lotus remis à la mode après-guerre avec son Elan première du nom, avant qu’Alpine n’en fasse un élément constitutif essentiel de la Berlinette. Or aucune des ces deux spécificités n’a été reprise sur la voiture actuelle, ce qui ne l’empêche pas de revendiquer un patrimoine génétique légitime.

Pour (sur)vivre, même avec des volumes de niches, et se développer hors Hexagone où elle est encore trop cantonnée, Alpine devra investir de nouveaux territoires, quitte à irriter les conservateurs autoproclamés de la marque.

Personnellement, je la verrais bien proposer sur la prochaine A110 une déclinaison du concept Sport X, adaptée aux voies mal revêtues constituant l’essentiel du réseau routier mondial et permettant d’attaquer des marchés aujourd’hui peu concernés par les voitures de Sport.

Mais puisqu’il en est semble-t-il question, je ne serais fâché ni par un SUV, ni par des véhicules électriques ou électrifiés arborant le A fléché, à condition bien sûr qu’ils soient conçus avec un quelque chose d’une "Alpine Touch" qui reste à définir, d’autant plus s’ils permettent de financer le remplacement de l’A110 actuelle. D’ailleurs, chez Ferrari-pas-mini, on fait de l’hybride depuis 2013, du 4x4 depuis 2016, et on s’apprête à lancer le Purosangue, premier SUV de la marque.

Pas sûr que mes élucubrations correspondent pour autant aux plans de Luca de Meo, que nous découvrirons sans doute bientôt. En attendant, je me referais bien au plus vite un Plan Alpine avec l’unique représentante actuelle de la marque.

Et pourquoi pas une S et ses 292 chevaux, histoire de pimenter la relation ?

Réactions

... Avant l'A110... il y eût l'A108 qui était déjà dotée d'un châssis poutre ...
Me semble-t-il ?
Il est possible que celle ci ait pu précéder la 1ere version de la Lotus Elan ..
"J'dis çà" et ferait "p'tet" mieux de ne rien dire (?).
Y a bien un sachant qui lit autoactu ...voudra-t-il bien apporter la précision ?
;0)
De beaux rêves ?

Quelle auto et malgré le fait que le châssis soit Italien c’est bel et bien l’écusson France qui est gravée sur sa caisse.
Le châssis est extraordinaire mais mériterait d’autres amortisseurs car j’ai traversé qq frayeurs en compression dans des pif paf en Track.
Je passe ma commande chez Hollins pour le Père Noël.....,je vous ai déjà raconté monroad trip du col de l’Iseran avec le club Porsche et ses ailerons de porte hélicoptères.
Alpine je t’aime!!!!

Il a existé une A106 de 1955 à 1961 base 4cv puis l’A108 de 1958 à 1965 issue de la Dauphine avec un chassis poutre à partir de 1960 .

...Précisément 1960 ...La Lotus Elan est elle déjà présente, Monsieur Bosselut ?....La commercialisation de cette super auto, elle aussi, commence un peu plus tard ...1962 ?
Mais laissons de côté cette question un peu byzantine...
Ce qui me ravit ce matin, une fois de plus c'est le 'coeur' d'Alain !...
Et oui, not' pêcheur breton légèrement déçu par l'amortissement de son Alpine en usage circuit (l'enrobé de Faye a été refait ...) pardon pardon "track"... La "S" etait faite pour lui, j'ai l'impression ?
Mais, c'est vrai qu'il y a ce foutu virus "chinois" !

Sinon, pardon Jean Philippe, mais l'on reste un peu "sur sa faim", s'agissant des "zélucubrations" concernant un possible développement de la marque "nAlpine" ...
;0)

Comment imaginer un SUV avec "l'Alpine Touch" ? La quadrature du cercle.
Et maintenant, encore plus fort, l'Alpine Touch sur un SUV truffé de batteries bien lourdingues. C'est "carrément" le Triangle des Bermudes, beaucoup s'y sont perdus.
A mes yeux, l'Alpine Touch c'est la légèreté, l'agilité, la petite taille, le fun à l'état pur et si possible un prix accessible. Tout le contraire d'un SUV, qui plus est électrique.
Alors certains vont me dire que Porsche a doublé ses ventes grâce au Cayenne. Je répondrais que le Cayenne se situe dans la catégorie du premier SUV de luxe, j'ai nommé le Range Rover, et que sans le groupe VW -Audi en particulier- pour amortir les frais de conception et de fabrication le Cayenne n'aurait jamais pu exister ; le Macan itou.

Je crains sincèrement qu'il ne soit pas possible de "faire" plein de modèles différents à partir du nom Alpine, de la Marque Alpine.

C'est comme DS, il n'y en a qu'une, c'est l'originale. Décliner une gamme de voitures à partir de la Marque DS est une gageure au mieux, une hérésie au pire.
DS ne parle qu'aux Français d'une part -donc carrière internationale incertaine- et il y a deux catégories de Français :
- ceux qui pensent justement à la DS 19 / 21 / 23 et ses caractéristiques techniques uniques, révolutionnaires, futuristes. Les sièges "bracelet-montre" ne suffiront pas.
- ceux qui n'ont pas connu la DS 19 ou, pire, qui n'aiment pas cette voiture, alors pourquoi achèteraient-ils une "DS" ?

PS du chieur patenté :
d'avantage s'écrit davantage quand il s'agit de "plus"
kilos s'écrit kg et non pas Kg

La lotus Elan est sorti en 1962 mais conçu en 1960 nous dit wiki

Et merci M Thery pour votre bouquin sur ma table de chevet!!!
Alpine est magique et les performances en Rallye actuels sont incroyables si près des premiers.
Les Anglais les aiment c’est bon signe!

Tout est bon dans la cochonne bleue (à part quelques petites maladies de jeunesse, mais c'est la faute à Nissan) et à part le PRIX au kilo...
Parlons commerce !
On l'aurait vu sortir dès le départ deux modèles dont un "junior" à 39.000 euros comme une MX5...et peut être le bouche à oreille aurait fonctionné pour des volumes de ventes conséquents !!
Si m'a grand-mère était vivante...elle ne serait pas morte ! Cette fois-ci la faute pas à un Carlos mais deux Carlos !!
Compte tenu de la situation actuelle qui n'épargne personne au point de vu des ventes (est-ce que les Mazda et sœur Fiat se vendent en ce moment ??)
Pas sur...sauf si les différents vaccins...permettent de repartir de plus belle !
Il faut que Luca le bienheureux ai du pif...pour deviner ce qui va se passer dans quatre ans.... et sachant faire avant de partir de l'Espagne du Leon Cupra en hybride rechargeable 245 CV à prix d'ami...je lui fait confiance pour vendre chez lui à Billancourt la même chose à prix agressif...car c'est la TRANSITION de l'avenir n'en déplaise aux hargneux contre le surpoids des voitures...mais les gens informés en on marre de passer à la pompe la semaine et faire du bruit plus puer le diesel sur leur passage ! Sur demande je peux faire un dessin.
Pompili nous pompe....et la caravane va passer quand même !
Par ailleurs la chronique de monsieur Thery intitulé comme d'habitude "A la recherche du temps perdu" est super bien torché !!

Chez Alpine, le châssis-poutre a été adapté d'abord au Cabriolet, version 2, A108 , en 1959, pour traiter des problèmes de rigidité. Le Coupé-Sport en a été dérivé par simple intégration du hardtop, puis fin 1960 les premières Berlinettes A108.
Sur l'avenir d'Alpine qui n'apparaît pas clairement dans la rubrique de Jean-Philippe, j'approuve les propos de Bruno, mais je serais plus optimiste. La spécificité d'une Alpine, c'est son authenticité: c'est un produit VRAI qui ne s'encombre pas de superflu ou du moins, un minimum. C'est une stratégie produit difficile à jouer dans un monde de communication effrénée, de surenchères, de buzz, de réseaux sociaux. Par contre, c'est tout à fait compatible avec l'écologie vraie qui finira bien par s'imposer à l'idéologie verte hypocrite et inconséquente actuelle. Ellon Musk et sa Tesla ont dévoyé le concept de la voiture électrique en y intégrant le gâchis à l'américaine: une nouvelle génération d'écologistes finira par le dénoncer de même ce scandale d'énormes SUV premium homologués avec des conso de 3l/100; dans ces 2 créneaux un concept Alpine-plaisir pourrait se développer brillamment.

.. J'ai l"impression que la résurrection de la marque Alpine intervient bien tard...probablement 10 ans trop tard ...
Car l"électrification automobile en cours casse tout ... Comment assurer la continuité entre l"actuelle A 110 et de futurs modèles lestés de lourdes batteries (en tous cas en l'état actuel des choses). Compliqué ! .... Bruno a bien raison ce qui caractérise les Alpine c'est la légèreté et l'agilité...Pour l'agilité nous avons vu récemment que çà n'était pas forcément antinomique avec le VE , cependant...
L'on peut toujours imaginer une descendante de la Berlinette en version full élec, car en version hybride rechargeable ce sera difficile de caser la ou les batteries en l'etat actuel des choses....

Reste la déclinaison des produits dérivés comme le rappelle malicieusement Jean Philippe Thery ... De Meo refera t il le coup de Cupra au regard de Seat, cela parait possible...Alpine (et non Alpina ) devenant la marque "performance" du groupe Renault (pour amortir le budget F1, il faudra le repartir sur un CA significatif)..

Des lors il n'est pas difficile d'entreapercevoir des descenfantes aux Clio et Megane Rs devenant des Clio Alpine et autres Megane du même métal et evidemment le SUV de rigueur qui soigne côté armoire normande (rien à voir avec Dieppe !)...Apres tout c'est une stratégie pas si éloignée de celle de Carlos Tavares/Imparato chez Peugeot avec l'abandon du label GTI trop connoté "Jacky" et l'emergence d'une gamme RSE comme responsabilité sociale et environnementale (je galeje mais à peine) ...Elec ou PHEV peut importe pourvu qu'on est l'ivresse du coup de pied au fesse ...!

Je suis persuadé que sur un possible plan de développement de la marque Alpine, "Papa" (pardon Jacques pour cette soudaine proximité....) aurait des idées bien intéressantes à délivrer...
Le voudra-t-il ...C'est une autre affaire !
;0)

Colin Chapman disait ....le poids et rien que le poids,c’est cela aussi l’écologie ,recyclabilité,pillage de nos matières premières,les autos du vingtieme siècle l’était à 100% et à l’infini,aluminium,acier,fonte se recyclent à l’infini.
Qq fois je mets en mode Clio et je m’étonne de la conso de l’Alpine......oui le poids e encore le poids.
Bravo à toute l’équipe ,merci

1T 5 une Zoé....sans le plein)))))
Merci à tous de faire vivre ce site

... je n'avais pas le commentaire de Jacques Cheinisse ...heureuse surprise !
;0)

Petite question est ce une 1300 ou 1600 sur la photo berlinette historique? ( facile)

Je pense une 1600

1. Au moins dans les A110 modernes tu n'est pas obligé de mettre des bottes quand tu roules sous la pluie ..
2. Boise que les électrons soient à gauche ou à droite dans une batterie ça fait toujours, à un Einstein près, le même poids..
3. Quand je vois une bagnole pareille j'apprécie l'exercice et l'audace de refaire le modèle 50 ans plus tard dans un monde automobile complètement différent, mais je me demande toujours pour quelle raison j'irai acheter cela ?
4. Idem Bruno, comme la DS, les Alpine ne parlent qu'aux Français..
;0)

Quand je revois la R5 Alpine, je la trouve très belle. J'ai hésité des mois et des mois entre elle et la Golf GTi, il y a fort longtemps. Mon cœur balance encore entre les deux.

Concernant le poids de batteries, il est vrai que "vide" ou "pleine", même résultat. Amusant d'ailleurs.

Sur le parking de l'hôtel-restaurant "Le Clos Marcel" (à Duingt) on trouve tous les jours les voitures-jouet du patron : la nouvelle Alpine, en bleu et une Lotus Elise (sister-car de l'Opel Speedster) en vert.
Il a bon goût le patron.

à Bruno Il a sûrement le bon goût auto, mais pas encore étoilé....

C'est vrai Jacques, pas encore étoilé -ni possesseur de Mercedes...- mais je ne crois pas qu'il se soit fixé comme objectif d'obtenir une étoile Michelin. On y mange très bien mais rien d'exceptionnel. En revanche, le jardin pieds-dans-l'eau est magique ; je ne me lasse pas bien que cela fasse 66 ans que je vois ce spectacle.
Qui plus est, nous sommes particulièrement gâtés dans ce petit coin des Alpes, avec Le Clos des Sens et ses 3* à Annecy-le Vieux, l'Auberge du Père Bise et ses 2* à Talloires, le Relais de Yoan Conte et ses 2* à Veyrier, sans compter tous les 1* qui foisonnent, ni les "petits" restos sans prétention qui me remplissent d'aise : Le Petit Paradis à Angon porte remarquablement son nom. J'y vais en bateau, le pied !
Et puis nous avons la chance et le privilège d'être amis avec Michel Rostang qui nous invite régulièrement chez lui à Doussard, entre potes, avec des écrevisses à la nage "à tomber par terre". Dur dur de lui rendre la politesse, mais on y arrive... Là encore, trajet en bateau et amarrage sur son ponton ; la classe.
Décidément la vie de retraité est insupportable.

Infernaie ...ou Insoutenable, j'hésite
C'est pas la vie du retraité lambda, non plus, cher Bruno et vous le savez bien ...
Comme disait l'autre : pourvu que çà dure ...rien de persécuteur de ma part bien sûr
;0))
Ps : Michel Rostang "taquine la soupape" me semble t il notamment avec une 2002 VHC ...(?)

Je pense une 1300 G ,poignée de portes et Delta mics

Cher Adeairix, vous avez raison (once more) : (i) je mesure la chance que j'ai, très sincèrement, (ii) Michel est effectivement fan de belles mécaniques. (j'adore l'expression concernant le taquinage des soupapes, parfait !)
A Doussard, son "RAV4" à lui est une Panda 4x4 qui est une petite bagnole parfaite pour nos contrées.

Alain ? Ces jantes là étaient elles vraiment des Delta Mics ... ? En tous cas elles étaient badgées du A et non du logo Delta Mics ....
On peut les voir indifféremment sur des 1300 ou des 1600 ..
C'est très subjectif mais vue l'assiette de cette berlinette, çà fait plus songer à une 1300...
En tous cas avec ses clignotes de Dyane et son retro Sebring, çà militerait pour un millesime post 71 ...en même temps ce ne sont que des accessoires !

Concernant une partie du débat...je suis formel (ayant une bonne connaissance des US avec famille proche en plus) il n'y rien à attendre des States car aucune idéologie (les écolos ou autre) n'a prise sur deux principes: la liberté d'entreprendre en générale et la liberté de choix.
Parlant de mobilité exclusivement, tout américain du moment qu'il est autorisé à circuler avec un véhicule (qui nous parait à nous vu d'ici de conception aberrante) peut le faire.
Ceci dit historiquement du temps des "Big Five" les constructeurs ont rendu leurs véhicules de tout type au fil des années bien économes en énergie !
Tous leurs développement de véhicules ce SONT FAITS aux US en ignorant à chaque fois le reste du monde...et Tesla est un exemple indiscutable !
Vous n'êtes pas américain, mais vous avez une idée de génie, vous gagnez !
Un seul exemple Toyota et ses hybrides....et sa star indiscutable la Prius !
Honte aux constructeurs concurrents dont l'indiscutable faute fut le mépris et la prétention !! Faut-il parler ici du Dieselgate ??? Beaucoup d'ingénieurs dans l'automobile aurait des choses à dire...

Euh ...Votre commentaire ?
En lien avec le sujet ?
Même de très loin, vous êtes sûr ?
Nan mais c'est étudié pour .ah bon !
;0)

Ainsi va Jo du haut de sa tour,un œil sur les US et l’autre sur les rives du Douro)))

Le Clos Marcel !
Faut que j'en parle au Gros Marcel, ça le changera de chez Zézette* et de ses harengs pommes à l'huile rondelle de carotte, boeuf bourguignon, tarte citron meringuée, café, pousse café..
;0)
* 3 bocks dans le bulletin municipal Montreuil quel accueil

Pour Jo c'est súr, elle est pas coupée..
;0))

Je préfère (et la plupart des français) les rives du Tage ..et historiquement il y a toujours eu trop d'anglais dans le Porto !
Que je sache monsieur J.Cheinisse ...a parlé du "...gâchis américain..." non ?
Dommage que le "gâchis américain" ne reconnaisse pas sa sagesse !
Dommage aussi que pour exister que l'automobile anglaise et allemande, insiste à dépendre des américains pour vivre et vendre surtout du premium...et avoir fait la bêtise ultime de vouloir vendre du bas de gamme et pire...en diesel !
Avoir aussi par ailleurs,acheter ce qui excite beaucoup les écolos américains, à savoir, Monsanto !!
Pour ma part j'ai toujours fait mon argenterie avec du coca...mais avec tout le sucre qu'il y a maintenant dedans, cela marche moins bien !!

Pour l’argenterie enveloppez dans du papier d’alu et faites bouillir dans une marmite...cadeau

Papier d'alu + gros sel dans eau tiède.
;0)

Aussi le bicarbonate de soude ,re cadeau

Sympa les conseils de "mère grand"
Sur le plan éditorial çà a un p'tit côté "Affaire conclue".
Zézette, avec ses couverts en "alu", elle a pas ces problèmes d'argenterie, au moins ...
Et avec le WD 40, vous faites quoi, les gars, les bulles de la nAlipine ...?
;0)

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