Publicité
Publicité
Constructeurs - 21/09/2020 - #Suzuki , #Toyota

Deux vrais hybrides pour Suzuki avant la fin de l’année

Par Xavier Champagne Chef de rubrique

Deux vrais hybrides pour Suzuki avant la fin de l’année

Un break hybride et un SUV hybride rechargeable, assemblés par Toyota, arriveront en novembre prochain dans le réseau Suzuki. Et, au printemps 2021, le séduisant petit 4x4 Jimny arrivera en version utilitaire léger, sans son malus de 3.331 euros !

Le réseau Suzuki va bénéficier d’un important élargissement de gamme fin 2020-début 2021 qui va largement compenser l’arrêt de la commercialisation de la Celerio et de la Baleno.
Ils vont en effet pouvoir commercialiser à partir du mois de novembre deux modèles Toyota rebadgés Suzuki, l’Across (équivalent du nouveau Rav4) et la Swace (équivalent de la Corolla break), dans le cadre d’un accord signé en 2017 entre les deux constructeurs (antérieur à la prise de participation de 5% de Toyota dans Suzuki).

Un SUV de 306 ch doté de 75 km d’autonomie tout électrique

Alors que Suzuki ne proposait jusqu’à maintenant que des motorisations mild-hybrides (48V pour les Vitara, S-Cross et Swift Sport), ces deux nouveaux modèles seront hybride pour le Swace et hybride rechargeable pour l’Across.
Ce dernier, proposé en une seule finition, offrira 306 ch de puissance en transmission intégrale (pour seulement 22 g/km de CO2), grâce à son moteur thermique 2.5 l de 176 ch associé à un moteur électrique de 134 kW (180 ch). Sa batterie lithium-ion de haute capacité (18,1 kWh) lui offrira une autonomie record en 100% électrique de 75 km. 
Son prix n’a pas encore révélé mais on peut se référer à celui du Rav4 PHEV, entre 52.650 euros pour l’entrée de gamme et 61.500 euros pour le haut (qui sera sans doute celle distribuée par Suzuki). Toyota prévoit de vendre 1.000 unités de Rav4 PHEV en année pleine en France.
L’autre modèle, la Swace sera plus abordable, si l’on se réfère au prix de la Corolla break, 29.000 euros en entrée de gamme. Elle sera disponible en deux finitions mais avec un seul moteur le 1.8 l de 122 ch (alors que Toyota proposera aussi un 2.0 l de 184 ch).

Le Jimny sans son malus de 3.331 euros !

Au printemps 2021, une version utilitaire du petit 4x4 Jimny arrivera sur le marché. Sans siège à l’arrière, il offrira un grand coffre de 863 l. Il sera surtout beaucoup plus abordable sans son malus de 3.331 euros (à cause de son moteur essence 1,5 l de 102 ch qui émet 174g/km de CO2). Les entreprises bénéficieront pour leur part de la TVA récupérable et de l’absence de TVS.

Réactions

Toyota a des capitaux chez Suzuki comme d'ailleurs chez Subaru (qui vends aux US plus de voitures tout seul que VW aux US avec toutes ses marques) comme chez Isuzu et Daihatsu ...et tout cela sans faire un seul VE ou presque !!
Est-ce que tout ce monde là...perd de l'argent ??
Cet été lors de mon circuit de vacances en Suisse, Allemagne, Autriche, et nord d’Italie, j'ai vu peu de Prius circuler (comme d'ailleurs d'hybrides, mais des diesel partout) mais pas mal de de nouveaux RAV4 circulent déjà.
Un patron d’hôtel autrichien m'a dit que question de prix, il commence à voir la différence entre une caisse à 60.000 euros (sans options chères à rajouter) et une allemande pour la même chose à 80.000 euros. Les avares sont tous les mêmes en Europe.
Par connerie, paresse et mauvaise stratégie les constructeurs européens sont en train de se faire grignoter....qu'ils continuent d'investir dans les diesels...ils ont de l'avenir !
Par contre des diesels français sur mon parcours, je n'ai pas vu circuler grand chose !!
Tiens pour un site fort en statistiques ici sur Autoactu...c'est le genre de statistiques de ventes de nos constructeurs en dehors de la France...que nous voyons pas grand chose passer !! Il faut éviter de faire peur !!

Non, c'est juste payant…
;0))

Ah les masos...ils paient pour avoir peur.
N'allez pas avec cela voir votre super grand chef genre Tavares ou vous êtes super maso et provocateur !
Après vous allez avoir du temps pour aller à la pêche...sur le Lac d'Annecy...j'ai dit Annecy comme j'aurais pu dire le Lac du Bourget, etc, etc.
Je me suis fait cet été une spécialité des (tours de) lacs suisse, allemands, autrichiens et Italiens en voiture et des fois en silence, ce qui a beaucoup attiré l'attention des indigènes de ces pays !!
Ah j'oubliais des cols de montagnes aussi, plus des gorges !!
Dommage que vous n'ayez pas encore fait le Grossglockner (payant) !
Gaffe si vous êtes en moto, il y a du monde et pas que des brelles sur ce col !!
Si vous avez oublié votre Plastex et les surbottes...vous êtes français !!
Par contre si vous y allez en Solex...vous êtes un héro (un peu fada) admiré de partout !!

Je redis que "des vrais hybrides" suppose donc qu'il y en a des faux !
Des noms, des noms !
;0))

Bien sur qu'il y a des faux hybrides...mais s'ils étaient pas chers se serait encore acceptable ! Le marché va faire crever (mort lente) toutes fabricants de cacas avec des batteries 48V et autres mild hybrides !
Monsieur Diesel Mercedes fait grise mine en ce moment et autres cadors de l'auto allemande aussi. Je suis vachement chagriné pour eux. Vive Darwin !!

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Marchés

Marché moto : un mois d’août exceptionnel !

Nouvelle belle performance pour le marché de la moto au mois d’août, avec des ventes en hausse de 15,3%. Au cumul des huit premiers mois de l’année, la moto limite dorénavant la casse à -7%. Mais face une demande forte, le manque de produits commence à se faire sentir.

Réseaux

Honda s’installe aussi à Parly 2

La galerie commerciale de Parly 2, au Chesnay (78) semble être "the place to be" pour les marques qui veulent faire découvrir leurs voitures électriques. Après Tesla, Mercedes et Fiat, Honda s’y installe pour un mois.

Analyse

Les curieuses protestations contre la fermeture de l’usine Bridgestone de Béthune

L’activisme politique auquel la fermeture annoncée de l’usine de Béthune donne lieu n’est pas seulement le fait de ceux qui s’attaquent depuis des lustres à la construction européenne mais qui mobilise aussi ceux qui, d’ordinaire, la défendent. Si tant est que l’on puisse appeler les responsables politiques à un "devoir de cohérence", l’examen du dossier nous indique que l’on ne peut soutenir tout et le contraire de tout et que, dès lors, les protestations ne deviendront audibles qu’au terme d’un réexamen sérieux du projet européen par ceux qui l’ont soutenu et le soutiennent encore.