Publicité
Publicité
Constructeurs - 02/02/2024 - #Ferrari , #Maserati

Ferrari franchit la barre du milliard d'euros de bénéfice en 2023

Par AFP

Ferrari franchit la barre du milliard d'euros de bénéfice en 2023

(AFP) - Le fabricant de voitures de luxe Ferrari a affiché en 2023 un bénéfice net record, dépassant pour la première fois la barre d'un milliard d'euros. Il compte encore accélérer cette année, visant un chiffre d'affaires de plus de 6,4 milliards.

Le bénéfice net a bondi de 34% à 1,25 milliard d'euros l'an dernier, a indiqué le groupe jeudi. Le chiffre d'affaires a augmenté de 17,2% à 5,9 milliards d'euros, conformément aux prévisions.

La prestigieuse marque au cheval cabré a livré au total 13.663 bolides dans le monde l'an dernier, en hausse de 3,3%.

"Les résultats record de 2023, les ambitions que nous avons pour 2024 et la visibilité exceptionnelle de notre carnet de commandes nous permettent de viser avec une confiance accrue la partie haute de nos objectifs pour 2026", a commenté le PDG du groupe Benedetto Vigna.

Ferrari prévoit un chiffre d'affaires jusqu'à 6,7 milliards d'euros à l'horizon 2026, selon son plan stratégique présenté en juin 2022 à son siège historique de Maranello (nord).

Connu pour ses moteurs à combustion rugissants, le constructeur compte atteindre cet objectif ambitieux en lançant quinze nouveaux modèles sur la période 2023-2026, dont sa première voiture entièrement électrique, prévue en 2025.

Au quatrième trimestre, le bénéfice net du constructeur a progressé de 33% à 294 millions d'euros, un résultat supérieur au consensus des analystes de Factset.

Ces résultats ont été bien accueillis à la Bourse de Milan, où le titre grimpait en début d'après-midi de 5,62% à 341,90 euros.

L'Europe-Moyen-Orient-Afrique est resté le principal marché de Ferrari en 2023, avec 6.063 véhicules livrés, soit une hausse de 1,8%.

Les livraisons ont augmenté de 10,6% sur le continent américain, mais baissé de 4% dans la région Chine-Hong Kong-Taïwan.

Le chiffre d'affaires du constructeur provenant de la vente de voitures et pièces détachées ont grimpé de 18,5% à 5,11 milliards d'euros.

L'activité liée à la sponsorisation et à la marque ont progressé de 14,6% à 572 millions d'euros, grâce notamment au meilleur classement obtenu en Formule 1 en 2022 comparé à 2021.

En revanche, les ventes de moteurs de Ferrari ont chuté de 18,4% à 127 millions d'euros, en raison de la baisse des livraisons à Maserati, après l'expiration en 2023 du contrat liant les deux marques.

Réactions

J'adore la sémantique "Connu pour ses moteurs à combustion rugissants" !

"Le bénéfice net a bondi de 34% à 1,25 milliard d'euros l'an dernier, a indiqué le groupe jeudi. Le chiffre d'affaires a augmenté de 17,2% à 5,9 milliards d'euros, conformément aux prévisions.
La prestigieuse marque au cheval cabré a livré au total 13.663 bolides dans le monde l'an dernier, en hausse de 3,3%."
Donc plus je produis des voitures, plus je réalise des bénéfices. Que des produits margés chez Ferrari alors ! Si tous les constructeurs automobiles pouvaient en faire autant...

Est-ce que Alain va nous dire que Ferrari est vieux, dépassé, en retard, fini, etc. parce qu'il ne propose pas de VE rugissants ? A quand le 0 à 100 en moins d'une seconde ? merde à la fin.
Comme Toyota -constructeur en très mauvaise posture comme on l'a vu récemment- Ferrari ne fait que des promesses de futurs VE, promesses qu'ils ne tiendront ni l'un ni l'autre laissant Tesla envahir le monde entier ; peut-être aussi un peu BYD.
Je supplie Benedetto Vigna d'ouvrir les yeux (qu'il appelle la rédaction d'Autoactu qui lui donnera le 06 d'Alain)

Si Ferrari n'obtient pas une dérogation vs normes environnementales et ZFE en tous genres pour le maintien des moteurs thermique, quid de l'avenir de cette marque historique ?

@Clerion 15:23
L'avenir de la marque répond à votre question : "en lançant quinze nouveaux modèles sur la période 2023-2026, dont sa première voiture entièrement électrique, prévue en 2025"
Première voiture électrique en 2025, donc une deuxième puis une troisième, etc.
Mais vous avez raison, je l'ai dit à maintes reprises, ces marques dont la motorisation est LA signature de leurs voitures seront évidemment affadis par l'adoption d'un moteur de machine à laver trop ressemblant à tous les moteurs électriques.

@ Bruno Haas, Le 02/02/2024 à 15:47
Merci pour cette précision importante !

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Marchés

Le marché automobile français démarre doucement l’année 2024

Avec 122.290 immatriculations en janvier, le marché automobile français démarre l’année en hausse de 9%, un niveau qui commence à se rapprocher de la tendance des dix dernières année. Les volumes sont tirés par Peugeot et Citroën via des immatriculations "tactiques", tandis que Renault est en net repli.

Réseaux

Le groupe Lempereur en convention

A l’occasion de sa convention annuelle, le groupe Lempereur a présenté une équipe de direction renforcée et mis l’accent sur la satisfaction clients. Côté volume, ce sont désormais 20.000 véhicules neufs et d’occasion qui sont ciblés.

Réseaux

Emil Frey France se diversifie dans le machinisme agricole

Le groupe Emil Frey France a fait l'acquisition de Bretagri, distributeur breton de la marque Case IH, réalisant plus de 30 millions d’euros de chiffre d'affaires et employant 51 salariés. La direction d'une business unit dédiée à l’agricole a été confiée à Eric Gérard.

Moto

Le marché de la moto en recul de 6,4% en janvier

Après une très bonne année 2023, le marché de la moto (sans les 3-roues) démarre 2024 plus doucement, avec une baisse de 6,43% en janvier, soit 10.755 unités, contre 11.494 un an plus tôt. Si certaines marques progressent, comme Triumph (+53,03%), Kawasaki (+29,34%), Suzuki (+22,44%) et dans une moindre mesure Honda (+1,17%), d’autres enregistrent de sévères corrections comme BMW (-34,73%), KTM (-25,74%) ou Harley-Davidson (-20,22%).

Analyse

Ampere et passe, pourquoi Renault ne mettra pas sa filiale en Bourse

C’est une demi-surprise, Renault a décidé de pas introduire en Bourse sa filiale spécialisée dans les véhicules électriques et les logiciels. La direction du Groupe Renault a totalement conscience du changement de contexte et la voiture électrique n’a plus les faveurs des marchés financiers. La question est de savoir si Luca de Meo a raison de penser que cela ne ralentit en rien la monté en puissance de l’entité et le développement de ses solutions.