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Réseaux - 19/03/2021 - #Peugeot

Les concessions automobiles se préparent à une année difficile

Par AFP

(AFP) - Les concessionnaires automobiles font partie d'une "filière qui a souffert et qui souffre en ce début d'année", a témoigné jeudi le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux.

En visite dans la concession Peugeot d'Argenteuil, le représentant du patronat a envoyé un "message d'empathie et de soutien" à la filière, qu'il a connue comme ex-vice-président du conseil de surveillance de PSA.

Le début d'année 2020 a été traumatisant, et coûteux, a témoigné Olivier Hossard, patron du groupe Vauban. Mais les ventes ont fortement repris à l'été, en neuf comme en occasion, avant le deuxième confinement.

"On a l'impression de ne pas encore avoir payé l'addition avec cette crise sanitaire", a souligné M. Hossard. Avec des commandes en baisse en début d'année, "2021 risque d'être compliquée".

"L'année n'a pas été bonne, mais pas catastrophique (...) La reprise a été au-delà de nos espérances",  a souligné Francis Bartholomé, président du Conseil de la filière (CNPA). "On espère que nos clients, qui ont mis de l'argent de côté, puissent revenir".

En cas de reconfinement dans certaines régions, "il faudra négocier au cas pas cas avec les pouvoirs publics pour que certains professionnels ne soient pas fermés", a souligné Geoffroy Roux de Bézieux.

Le patron du Medef compte avant tout sur les vaccins pour relancer l'économie au plus vite, regardant du côté du Royaume-Uni, d'Israël ou des Etats-Unis, où l'activité reprend progressivement. "Quand il y a une stratégie vaccinale bien organisée, on peut recommencer un semblant de vie normale", a-t-il souligné.

Et si la situation s'améliore, il faudra penser à "débrancher progressivement les subventions", comme le chômage partiel, a souligné M. Roux de Bézieux. "On ne peut pas vivre aux crochets de l'Etat".

Réactions

Avec les nouvelles mesures gouvernementales annoncées hier, c'est plus de 10 millions de français qui se retrouvent confinés à partir de demain et pour un mois, et à priori, les concessions ne font pas partie des commerces essentiels (horrible terminologie...).
1) pas de client dans les concessions ?
2) davantage de ventes sur internet ?
;-(

… Effectivement, les show rooms peuvent être considérés comme non essentiels sous réserve de nouvelles précisions …En même temps quel est l'impact sur la propagation du virus au regard d'un accès clientèle dont le parcours serait codifié au regard des mesures prudentielles (?).

En revanche, le statut peut être différent concernant les ateliers de réparations car délivrant un service de 1ère nécessité … Ainsi, la librairie et la coiffure sont référencées en services de 1ère nécessité, ils ne satisfont pas pour autant des besoins "primaires" de la personne (?) ...
Pour l'instant, il y a des trous dans la raquette des modalités sur la notion relative aux commerces vendant des biens et des services de "première nécessité" pour les zones au confinement renforcé … Le site de la CNPA ne semble pas apporter de réponse à cet instant en tous cas (?) … Attendons le lot d'éclaircissements comme les fois précédentes … A suivre
;0)

Ade,
tout le monde attend avec impatience le décret d'aujourd'hui qui va préciser les choses.
Les ateliers ne fermeront pas, il faut maintenir les moyens de transport.
;0)

Cher Lucos,
Comme mentionné plus haut, il semble bien que seule la partie "atelier" peut demeurer ouvert ...
Après comment l'envisage Clerion à voir pour les ventes digitales sur Team et cie .. Çà peut fonctionner en fonction des outils à disposition ... hors processus de reprise (?).
Çà reporte à ultérieurement une véritable reprise de cette activité ...
Pas le choixe !
;0)

Les gros vont se serrer la ceinture...et les maigres crever de faim...les autres sont déjà morts !!
Note personnel pour le spécialiste M.Alain Boise:
Je viens de recevoir de la part de mon copain éditeur Flamarion, un livre pour lire au coin du feu de François-Xavier Ménage...et il fait le ménage !!!
Titre: "Fukushima, le poison coule toujours"
en bas de page une note en rouge et en gros: "Au Japon comme en France, une autre catastrophe est possible".
Comme c'est optimiste... et de ce pas je vais garder un chien de ma chienne, pour le Prof. Jancovici au cas où !!!
PS
Il y avait déjà le livre traduit en français du directeur de la centrale Daicihii, celle qui a fondu..et il raconte que s'il n'avait pas passé outre les ordres, La capital Tokyo aurait été évacuée en partie !!
Si notre centrale au nord de la Seine, dégueule sérieusement , ce sera le tour de Paris !! La Bretagne ne craint rien...sauf des millions de réfugiés de l'intérieur !!

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