Publicité
Publicité
Constructeurs - 17/10/2022 - #Renault

Revendications salariales : arrêts de travail chez Renault Trucks

Par AFP

(AFP) - Une série d'arrêts de travail touchent depuis cette semaine les cinq sites de Renault Trucks, dont les salariés réclament des hausses de salaires refusées par la direction, qui propose une nouvelle prime tout en mettant en avant des augmentations déjà octroyées.

De sources syndicales, les arrêts de travail ont concerné à tour de rôle ou parfois simultanément depuis mardi les deux sites lyonnais (Saint-Priest et Vénissieux, 4.300 salariés) et ceux de Bourg-en-Bresse, Blainville (Calvados) et Limoges.
Le constructeur de poids lourds emploie 8.000 personnes en France selon la direction, dont 4.300 emplois industriels et 1.400 en recherche-développement.
Vendredi matin, le mouvement affectait Bourg-en-Bresse (1.300 salariés) et Blainville (1.500), selon la CFDT et la CGT.   

Jeudi, à l'ouverture d'un CSE central à Lyon qui a ensuite été interrompu, la direction avait proposé une prime de 500 euros et un non-appel à cotisation mutuelle pour novembre et décembre de la part obligatoire, "soit un gain pour nos collaborateurs de 56 ou 75 euros", a fait valoir celle-ci auprès de l'AFP.
"Cela ne correspond pas du tout à ce qu'on demande, nous voulons une réouverture des négociations sur les salaires. Ces propositions ont provoqué un tollé complet", a indiqué à l'AFP Hervé Dalphin, délégué syndical central CFDT (premier syndicat de l'entreprise).   

"Les salariés veulent quelque chose qui reste. S'il y a une prime, tant mieux, mais on reste sur nos revendications d'augmentation générale des salaires", a abondé Grégory Khiati, délégué central CGT. Les syndicats réclament ainsi une hausse couvrant "a minima" l'inflation, selon ce dernier.
La direction, de son côté, affirme que "les salaires de base se situent nettement au-dessus" du SMIC et que ceux des ouvriers et techniciens "sont augmentés de différentes primes récurrentes".
"Nos salariés ont reçu avant les congés d'été" 1.800 euros net d'intéressement et participation, a-t-elle également mis en avant, s'ajoutant à "une prime exceptionnelle de 500 euros net" en mars 2022 et à "un budget global" en hausse de 3,9% pour les augmentations salariales de 2022.   

"La direction joue la montre, espérant que les salariés vont s'essouffler. Pour un dialogue, il faut être deux, aujourd'hui c'est un monologue", a insisté H. Dalphin, précisant que des intersyndicales étaient prévues au début de cette semaine.

Réactions

on veut bien la prime, on veut bien une augmentation de salaire, on veut bien de l'intéressement, on veut bien de la participation, on veut bien des dividendes, on veut bien du pognon quoi.
Cépakonpliké.

Monsieur le professeur de français, retournez à vos études !
Habituellement un commence avec une majuscule tout début de paragraphe !!

S'il n'y a que ça à me reprocher !
jo, vou navé pa vu que G fai une fote ossi a cépakonpliké.
Encore un effort Jo pour dénicher les fautes que je commettrai immanquablement ; sans doute un peu moins fréquentes que les vôtres, innombrables, qui montrent, quelque part, un manque de respect pour le lecteur.
Musclez votre jeu comme le dit un autre lecteur.

Quitte à chercher des fautes, avez-vous vu que vous aviez écrit "un" au lieu de "on".
Un proverbe africain dit : quand le singe veut monter au cocotier, il faut qu’il ait les fesses propres.
Les vôtres sont toute sales. (attention, il n'y a pas d'S à toute)

Tous les singes on la manie de vouloir apprendre à faire la grimace à tout les autres !!

@Durand Pierre, Le 17/10/2022 à 16:45

Une toute petite phrase et deux zénaurmes fautes :
Tous les singes ONT la manie de vouloir apprendre à faire la grimace à TOUS les autres.
Quant à votre manie de doubler les points d'exclamation, elle est autant systématique que ridicule !!!
Je vais vite abandonner la correction de vos fautes d'orthographe, fautes d'accord, fautes de grammaire et fautes de syntaxe car ça me prend beaucoup trop de temps.
Dans votre très long commentaire sur un autre article paru aujourd'hui, il y en a plus de 30.

Alé, bone soaré

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Analyse

Alliance Renault-Nissan, le mythe du "nécessaire rééquilibrage"

Le rééquilibrage de l’Alliance est maintenant un "marronnier" dans la presse automobile. De facto, l’Alliance est déséquilibrée puisque ce qui l’a fondé est un appel au secours d’un constructeur important auquel a répondu un constructeur qui l’était moins et qui a tellement bien fait son travail que le déséquilibre s’est confirmé. Ajoutons à cela des arbitrages du patron de l’Alliance peu porteur de rééquilibrage et nous avons une question que, par bienséance, on se refuse à clore en réaffirmant un droit du plus fort capitalistiquement. A force de persévérance, le terrain pour un abandon en rase campagne d’un contrôle légitime d’un constructeur par un autre est prêt. Si, plutôt que de résister à cette pression, on s’y soumet, la marronier va mourir et l’Alliance avec.

Autour de l'auto

Bornes de recharge intelligentes et modules photovoltaïques parmi les finalistes des Trophées de l’INPI

L’INPI (*) a révélé les 15 finalistes de son concours annuel qui récompense, dans 5 catégories, les entreprises françaises "qui ont fait de l’innovation un pilier de leur croissance, en menant une politique de propriété industrielle volontaire et cohérente". Un jury composé d’une quinzaine d’experts de l’innovation désignera le 30 novembre prochain les 5 lauréats.