Publicité
Publicité
01/09/2025

Baidu va déployer des robotaxis sur l'application américaine de covoiturage Lyft

Par AFP

(AFP) - Le géant chinois de l'internet Baidu prévoit de lancer ses robotaxis sur l'application de covoiturage américaine Lyft en Allemagne et en Grande-Bretagne en 2026, sous réserve de l'approbation réglementaire, ont déclaré les deux entreprises.

   Le mois dernier, Baidu a annoncé un accord similaire avec l'entreprise Uber en Asie et au Moyen-Orient, cherchant à prendre position dans le domaine de la conduite autonome, tant sur le plan local qu'à l'étranger.
   Lyft et Baidu ont déclaré lundi que "dans les années à venir", la flotte de voiture autonomes Apollo Go, le service de robotaxis de Baidu, sera étendue à des milliers de véhicules à travers l'Europe.
   Ils n'ont pas précisé dans quels autres pays les voitures seraient déployées, et ni combien de temps cela pourrait prendre pour obtenir l'approbation réglementaire pour le déploiement initial.

   Les taxis sans conducteur sont déjà présents sur certaines routes avec une capacité limitée aux États-Unis et en Chine, notamment dans la ville de Wuhan (centre), où une flotte de plus de 500 véhicules peut être appelée via une application dans des zones désignées.
   Leur portée est en train de s'étendre. Pudong, le quartier financier de Shanghai, a récemment annoncé un lot de permis d'opérer des robotaxis pour plusieurs entreprises.
   Les entreprises technologiques et les constructeurs automobiles chinois ont investi des milliards de dollars dans la conduite autonome ces dernières années, la conduite intelligente devenant le nouveau champ de bataille du marché hautement compétitif des voitures du pays.

   Baidu n'est pas la seule parmi les entreprises chinoises à chercher à étendre sa présence à l'étranger. 
   Son rival WeRide est également actif dans les pays du Golfe, et en janvier, il a annoncé avoir été choisi pour diriger un petit projet pilote en Suisse.
   Pony.AI, une autre entreprise chinoise, a déclaré en mai qu'elle avait signé un accord pour lancer ses taxis autonomes sur Uber dans "un marché clé au Moyen-Orient plus tard cette année". 
   En avril, Lyft, basé à San Francisco, a déclaré qu'il avait accepté d'acheter l'application allemande de taxis Freenow, marquant ainsi son entrée sur le marché européen. 
   L'acquisition marque l'"expansion la plus significative de Lyft en dehors de l'Amérique du Nord", avait déclaré alors l'entreprise.

Partager cet article

Réactions

Aucun commentaire, soyez le premier à participer !

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Analyse

Les freinages fantômes, et si c'était la faute des arbitrages rendus dans l'automobile ?

Au-delà de la multiplication des campagnes de rappel qui devient un "marronnier" dans l’automobile, l’épisode des "freinages fantômes" mérite un examen particulier. En effet, les faits autant que l’analyse qui en est volontiers proposée exhibent l’impasse dans laquelle on s’est mise à alimenter par une forme de techno-solutionnisme l’utopie d’un monde zéro-accident. Ce qu’il faut redécouvrir pour faire face à de tels problèmes n’est rien moins que la nécessité pour les industriels comme pour les sociétés de rendre des arbitrages plutôt que de feindre de pouvoir courir tous les lièvres à la fois.

Constructeurs

L’EV4, premier modèle électrique de Kia produit en Europe

Le 20 août 2025, Kia a lancé la production de sa première voiture 100% électrique en Europe. L’EV4, berline cinq portes conçue pour le marché européen, sort désormais des chaînes de l’usine de Zilina, en Slovaquie, marquant une étape décisive dans la stratégie d’électrification du constructeur coréen.

Marchés

L'industrie automobile européenne se rebelle contre la règlementation CO2

Pour la première fois, les deux associations européennes de défense des intérêts des constructeurs et des équipementiers, l'ACEA et le Clepa, assument pleinement et à l'unanimité la critique de l'objectif de vente de véhicules 100% électriques en 2035 qu'ils considèrent comme "inatteignable". Ils remettent aussi en cause l’objectif 2030.