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Analyse - 17/09/2020 - #Renault , #Alpine , #Dacia , #Ferrari , #Mg , #Porsche , #Rolls-Royce , #Fiat

Championnat de la montagne

Par Jean-Philippe Thery

Championnat de la montagne
L’A110 de l’équipage Manu Guigou/Alex Coria, 3e au Rallye du Mont-Blanc 2020 et 1er des deux roues motrices (Crédit : Manu Guigou)

Ça a été annoncé officiellement l’écurie de Formule 1 Renault s’appellera Alpine la saison prochaine. Génial, non ? Alors pourquoi ne suis-je pas si sûr de partager l’enthousiasme général ?

Pour tout vous dire, le premier contact que j’ai eu avec une Alpine n’a pas été des plus agréables. Ce jour-là, le p’tit gars haut comme trois pommes que j’étais n’en menait pas large, et serrait très fort la main de sa maman pour ne pas la perdre au milieu de la foule. Il y avait des voitures colorées qui défilaient sur un podium de rallye, probablement celui du Mont-Blanc puisque nous habitions près d’Annecy d’où partait alors l’épreuve.

J’aurais dû être aux anges, mais j’étais terrifié par la foule qui m’entourait et le bruit déchirant des moteurs ne parut pas du tout agréable à mes oreilles de 4 ou 5 ans. La pauvre maman qui n’était probablement venue que pour faire plaisir à son fiston dû être bien déçue qu’il ne fasse pas risette quand elle lui montra la jolie voiture bleue…

Ça s’est heureusement arrangé par la suite. Ayant bénéficié d’une éducation saine à base de "Sport-Auto" et autres "Echappement" planqués dans mes cahiers de cours, j’ai appris à aimer la fameuse berlinette puis les modèles de la marque qui ont suivi. Jusqu’au jour où, majeur et pas vacciné des autos, j’ai eu droit à la prise en main d’une belle 1600S sur les routes qui serpentent autour du Castellet, précédée d’une démonstration par le moniteur d’une école de pilotage qui la possédait. A ma question sur l’efficacité du freinage alors que nous approchions d’un croisement à une allure soutenue, celui-ci m’avait répondu d’un air goguenard : "ce sont des freins de R8".

Alpine
Quel nom génial ! Tellement beau et évocateur qu’il était impossible que l’automobile ne s’en empare pas un jour ou l’autre. A commencer par Rolls-Royce en 1913, avec une déclinaison sportive de la fameuse Silver Ghost, dénommée "Alpine Eagle" pour célébrer les première et troisième places obtenues à la Coupe Internationale des Alpes (Tiens donc…). Quarante ans plus tard, c’est dans une Sunbeam Alpine que Grace Kelly emmène Cary Grant à tombeau ouvert sur la Grande Corniche, dans "la main au collet" d’Alfred Hitchcock. Faites donc comme moi lorsque vous aurez fini de lire cette chronique, en tapotant "Sunbeam Alpine Grace Kelly" dans le vasistas de recherche Youtube, pour vous offrir 3 minutes de vrai bonheur cinématographique.

Mais dans la vraie vie, ni les "Flying Ladies" ni les stars d’Hollywood ne fréquentent assidument les petites routes de montagne. Quant à l’Alpine British, ils se dit qu’elle y avait des chaleurs, malgré son patronyme traduisible par "rayon de soleil" en français. Tout l’inverse des filles de Dieppe, qui bien que nées dans le plat pays de Normandie, raffolent des départementales qui montent et puis descendent.

Jean Rédélé, fondateur de la marque, y disputa avec succès plusieurs épreuves sportives au volant de 4CV préparées. L’une de ces "puces de la Régie" lui permit ainsi de remporter une coupe au Critérium des Alpes 1954, et d’en rapporter l’idée du nom de baptême de ses futures réalisations. Il faut dire qu’avec 747 cm³ aux fesses dans les montées, on doit avoir le temps de réfléchir.

A ce sujet, je viens sans doute de m’engager sur un terrain plus glissant encore que celui d’une spéciale du Turini un jour de verglas. Parce que tout Français aimant un tant soit peu l’auto a forcément en tête une carte postale mentale liée à Alpine, qu’elle ressemble ou non à l’histoire du gamin de la Dame de Haute-Savoie. Que l’on possède ou qu’on ait possédé une auto de la marque, ou qu’on doive se contenter d’en rêver, on se sent tous un peu propriétaire d’Alpine.

Et parce qu’il y a en elle quelque chose du village gaulois d’Astérix, on partage tous la fierté des victoires qu’elle a obtenues contre une opposition généralement plus puissante et mieux armée, qu’elle soit anglo, saxonne ou romaine. Du coup, on a également tous une idée sur la façon dont elle devrait ou aurait dû être gouvernée, particulièrement dans son rapport avec Renault.

Il faut dire qu’Alpine, c’est une marque mais aussi une blessure. Rouge comme la dernière A610 (nacrée, référence 776) qui sortit des chaînes de Dieppe en 1995, marquant la disparition de la marque, dont on sait maintenant qu’elle était provisoire. Une auto dont le magazine Auto-Moto considérait à sa sortie en 1991 qu’elle "n’a plus rien à envier aux Porsche, ni même aux Ferrari", soulignant ainsi sans le vouloir ce qui l’a en fait condamnée à une diffusion trop confidentielle.

Parce qu’à force de chercher à devenir aussi grosse que le bœuf, la descendante de la Berlinette s’est éloignée de son concept originel pour chasser des clients qui n’étaient pas les siens et qui ne partageaient pas l’opinion d’Auto-Moto, en dehors bien sûr des 878 amateurs qui signèrent tout de même un chèque de 395.000 francs. Ça y’est, je viens de me mettre à dos les propriétaires d’A610. Mais j’accepte volontiers la contradiction, surtout s’il s’agit de m’en prêter le volant pour me prouver que c’est la meilleure voiture du monde. 

Suivi une période au cours de laquelle aucune des réunions organisées ponctuellement pour l’ensemble de cadres de Renault n’échappa à l’évocation d’Alpine lors de la traditionnelle séance des questions, recevant invariablement la même réponse décevante. Carlos Tavares, qui se trouvait alors dans le public, rongeait probablement son frein aux côtés de tous ceux qui rêvaient d’une renaissance. La différence avec eux, c’est que lui a fini par la rendre possible. Rien de tel qu’un "Car Guy" aux commandes d’une marque automobile !

C’est d’ailleurs à l’un d’entre eux qu’on doit d’éviter une seconde mort à Alpine, érigée depuis peu en Business-Unit aux côtés de Renault et Dacia, ainsi que d’une autre marque restant à inventer, dédiée aux nouvelles mobilités. Mais si l’on peut qu’être gré à Luca de Meo d’en assurer ainsi la pérennité, sans doute convient-il de bien mesurer le poids que celui-ci fait peser sur les épaules de ceux ayant en charge le destin du petit constructeur.

Parce que "Business-unitiser" Alpine revient à séparer les fichiers Excel, et qu’à l’heure des comptes de fin d’année, il ne faudra donc pas compter sur les camarades du groupe pour compenser le chiffre en rouge dans la cellule en bas à droite. Le boss ne dit d’ailleurs pas autre chose lorsqu’il déclare : "L'entreprise a besoin de changer de ‘module de jeu’ et de passer d'une recherche de volume à une recherche de valeur et de rentabilité". Alpine pourra donc continuer à jouer les danseuses sur les routes enneigées, mais pas sur le rapport annuel.

Les ennuis ne font d’ailleurs que commencer pour les stratèges de la marque. Songez par exemple aux marketeurs qui devront repenser le badgeage des véhicules sportifs du groupe, en faisant table rase d’un passé pour le moins chargé, lequel débuta avec Gordini sur les Dauphine, 8 et 12 pour être bizarrement exhumé en 2010 sous forme de bandes adhésives pour la Twingo.

Puis vint justement Alpine sur les Renault 5 sportives, sauf la Turbo, mais tout de même associé à Turbo sur …la 5 Alpine Turbo. Suivit une période "no brand" avec les 5 GT et 21 Turbo, puis les "16S" (Clio, 19), muées en "16V" lorsque le polyglotte de service à la Direction du Marketing fit remarquer qu’on traduisait "soupape" chez nos voisins par "Valve, Ventil, Valvola ou Válvula". Dans un élan de cohérence, on "brandisa" le label "Renault Sport" créé pour le Département F1, lequel prit alors ses distance en adoptant "Renault F1 Team". Aujourd’hui, La Mégane en survêt s’appelle R.S. Line, bien que doublement badgée R.S. et Renault Sport. Dire qu’outre-Rhin, on se contente d’un "M" chez les uns, ou de "AMG" chez les autre. Quel manque d’imagination !

Mais je chicane, alors qu’on a eu droit à une annonce formidable le 6 septembre dernier, lorsqu’on a appris que l’écurie de F1 Renault deviendrait "Alpine F1 Team" à partir de la saison prochaine. De quoi ravir les historiens de la marque qui n’ont pas manqué d’exhumer les photos d’une certaine monoplace noire, en même temps qu’ils ravivaient certaines rancœurs.

L’A500, prototype de celle qui deviendrait la RS01 engagée par Renault dans le Championnat du Monde de Formule 1 à partir de 1977, fut en effet dans un premier temps développée par le département compétition d’Alpine. Mais sur décision de la Régie, celui-ci fusionna avec Gordini pour donner naissance à Renault Sport, privant la marque dieppoise de l’engagement dans la catégorie suprême auquel elle aspirait. Selon l’état d’esprit, l’A500 représente donc un clin d’œil en forme de caution historique, ou le symbole d’une "revanche". N’ayant pas le goût des polémiques inutiles, je considère pour ma part qu’Alpine est indissociable de Renault, et qu’il est heureux que Renault soit aujourd’hui considéré indissociable d’Alpine.

Mais je dois bien admettre que si j’ai dans un premier temps partagé l’enthousiasme plutôt généralisé, je me suis ensuite laissé envahir par la perplexité. A bien y réfléchir, j’en arrive même à douter du bien-fondé de rebaptiser Renault F1 Team. Parce qu’une monoplace ressemble à une espèce d’insecte motorisé qu’à l’auto garée dans votre garage, la Formule 1 constitue une outil de promotion de marque, différemment des compétitions qui mettent en scène les modèles identifiables dont ils assurent la publicité, comme le rallye ou les championnats de voiture dites "de tourisme". 

Or quelle marque promouvra l’écurie Alpine F1 Team ? Avec à peine 4.835 voitures vendues l’année dernière, dont les 2/3 en France et moins de 10% hors Europe, avouez que la Formule 1 représente une forme de publicité plutôt onéreuse pour le petit poucet de Dieppe. Pas loin de 30.000 dollars par véhicule, si je m’en tiens naïvement au budget théoriquement plafonné à 145 millions de dollars par écurie pour la saison 2021. Je sais, ça s’appelle un raccourci, d’autant plus qu’en devenant une BU, Alpine va évidemment disposer du Plan Produit et des moyens d’assurer sa croissance. Que les puristes se préparent d’ailleurs à découvrir bientôt des produits éloignés de la conception qu’ils se font d’une Alpine, même si le constructeur devra faire en sorte qu’ils soient reconnus comme porteurs de l’ADN de la marque. Ne tournons d’ailleurs pas autour du pot Devil, puisque c’est apparemment de SUV électrique dont il est question.

Aujourd’hui labellisée "Sport-Premium" par Renault, Alpine cessera-t-elle pour autant de constituer une marque de niche ? Supposons -hypothèse d’école- que les volumes actuels soient multipliés par vingt, pour atteindre le chiffre symbolique de 100.000 véhicules à l’année (soit l’équivalent du Porsche Macan). Ceux-ci ne représenteraient toujours que 4 à 5% des ventes du Groupe. Dans ces conditions, l’investissement en Formule 1 ne me parait justifié que si Alpine est capable de devenir pour Renault ce que représente Ferrari pour les marques du Groupe Fiat, toutes proportions gardées, bien évidemment.

Voilà qui constitue tout de même une sacrée évolution pour l’image de la marque Alpine, dont la notoriété reste aujourd’hui confidentielle et très gauloise. Et sans doute considère-t-on du côté de Boulogne-Billancourt qu’Alpine vaut bien une F1 pour justifier tout ça. Dans le cas contraire, je ne vois pas pourquoi Renault, réduit au rôle de motoriste, accepterait de payer la facture.

De toutes façons, la décision est déjà prise, et ne n’est pas demain que Luca di Renault sollicitera l’avis des plumitifs de service pour prendre des décisions stratégiques. Mais, ça fait tout de même plusieurs cols de haute altitude à gravir simultanément pour Alpine, qu’il s’agisse d’être en mesure de remporter un Championnat de F1, d’acquérir une notoriété mondiale, ou d’obtenir des volumes de ventes substantiels. Et même si les autos de la marque n’aiment rien de tel que les routes sinueuses menant vers les somment, ça représente malgré tout un vrai Championnat de la montagne rien que pour elle, qu’on lui souhaite évidemment de vaincre.

Au fait, tout ça a un peu occulté ce qui s’est passé à Morzine le 5 septembre, la veille de l’annonce effectuée par Renault à propos d’Alpine F1 Team. On y jugeait l’arrivée de la 72e édition du Rallye du Mont-Blanc qui vit une A110 grimper sur la 3e place du podium au général, et s’adjuger une victoire de catégorie. Qui sait si dans le public, il n’y avait pas des p’tits gars hauts comme trois pommes, susceptibles de s’offrir une Alpine dans 30 ou 40 ans.
Un plan produit de 3 ou 4 décennies pour Alpine, voilà un beau sujet de réflexion.

Réactions

µ
...La perplexité du chroniqueur sur « l’arrivée » d’Alpine en F1 a du sens …
Quelle cohérence entre l’image de la firme Dieppoise qui repose sur des victoires en rallye voire en endurance …
Quel lien entre le produit actuel, l’A110, "négociante en virages" fondée sur l’agilité (poids contenu et rendement énergétique) avec le barnum circus que représente le barnum de la F1 …
Passons sur le précédent que constitue l’épisode de l’A500 .. (au fait pourquoi pas A510 ?) qui doit probablement quelque chose aux gens du foisonnant BEREX, dissous dans les structures des BE du losange …

Ok - "On court le dimanche, on vend le lundi" … Oui surtout si le client retrouve un peu d’ADN de la F1 dans sa chignole mais désormais cela paraît bien difficile …
Ok - Alfa Roméo fait courir depuis quelques temps des bouilleurs Ferrari … Avec quelles conséquences positives sur les ventes ? … En gros, un volume qui peine à dépasser les scores de vente de Lancia, aujourd’hui fondée sur la « monoculture » … Un bien piètre résultat !
Ok - Le milliardaire Laurence Stroll depuis qu’il est entré au capital d’Aston Martin a fait rebadger son écurie « Racing Point » (de milieu de « grille » au mieux…). Nous verrons bien l’influence de la « présence » d’Aston Martin en F1 sur la vente de ses modèles … Pour l’instant, çà reste du futur assez aléatoire

.. Ensuite, Jean Philippe Théry soulève la question du fichier xls … Cà n’est pas rien !
Il y a suffisamment de défis à relever pour la renaissante marque Alpine sans chercher à charger la barque d’une affectation comptable d'un budget F1 fût ce-t-il "allégé"… Il faut espérer que ce budget là demeure dans les « management fees » (ou quelque chose de ce genre) du groupe Renault …
Le chroniqueur effleure la « dimension rallye » de la marque Alpine au travers de ses souvenirs d’enfance ou d’adolescence … Effectivement, la cohérence avec le produit, en tous cas, l’actuel et seul existant à ce jour, se situait plutôt par un engagement sportif en rallye … La liaison avec le produit vendu eût été largement plus évidente … Mais la règlementation WRC ne permet pas à une A110 de pouvoir jouer les « premiers rôles » donc c’est peine perdu … Quant à un engagement en championnat de France dans un programme 2 roues motrices, çà reste très « local » et n’ouvre pas trop sur une audience européenne, au moins, sinon internationale contrairement aux visées stratégiques du « groupe » …

Au moins avec le nom d’Alpine qui brille depuis quelques années en endurance dans la catégorie LMP2, grâce aux passionnés de Signatech, y a-t-il une certaine cohérence avec le passé sportif (M63, A210 et autres A220) … S’agissant de l’avenir… un engagement d’ »ALPINE » est annoncé pour 2021 en LMP1 NH, pourquoi pas ? … Avec semble-t-il une seule voiture, çà semble assez « faiblard »… S’agit il de maintenir une certaine présence et par-delà de préparer l’arrivée ultérieure dans la future règlementation Le Mans Hypercar de l’ACO, nous ne tarderons pas à le savoir …
En tous cas, çà fait quand même beaucoup de lièvres à la fois pour la petite firme dieppoise, enfin si peu désormais …

Si Jean Philippe Thery, de manière réaliste, concède que ses talents (réels) de « plumitif » n’ont guère d’influence sur les réflexions de « l’envouteur milanais » … Que dire, humblement, de celle d’un simple commentateur d’Autoactu …
Pour la F1, le « vin (avec modération) est tiré », il va falloir que les gens d’Alpine le boivent … C’est sans doute ce qui explique la surprenante désignation de Cyril Abiteboul à la tête de la business unit … Nous verrons bien ce qu’il adviendra de la durée d’intervention de Patrick Marinoff à la tête d’Alpine (…) …
;0

Rien à ajouter (ni ôter) au commentaire de Adeairix.

En revanche, si Jean-Philippe veut être un bon plumitif il ne doit pas confondre d’avantage avec davantage ????

Et contrairement à une idée reçue, la Normandie n'est pas un plat pays, c'est en fait très vallonné et il y a même une Suisse normande…
Remarquez qu'avec une telle référence normande les Alpine auraient pu tout aussi bien s'appeler Jurassic… et gagner le rallye Ain-Jura...
;0))

Sans doute...

Dans cette histoire bricolée (?) de "Renault Sport F1" devenant "Alpine F1", il y a la difficulté de " rebadgeage " décrite par le chroniqueur ...
Que devient le label RS line qui permet à Renault de vendre des chignoles à meilleure marge comme le fait Peugeot avec ses gt line et un certain succès ...?
Que vont devenir les Megane et Clio Rs ?....A la trappe ?
Ce serait dommage pour différentes raisons ...Les rebadger "Alpine" serait à peu près aussi ridicule et "efficace" que les bandes Gordini sur les Twingo ou Clio Rs, il y a quelques années déjà... Persévérer est "diabolique"

... Incidemment comme déjà développé ici, cela rend aussi compliqué l'émergence d'un business "Renault Classic" qui prétendrait apporter une réponse de services aux collectionneurs (1093, Floride, Caravelle, Gordini, R8G, R12G, R17G, 5 Alpine Turbo ou pas, 5Turbo, 5gt et R11 Turbo, 16v R19 ou Clio, Clio Williams, Megane R26 sans prétention d'exhaustivité bien sûr ) ...
Çà commence à faire du monde ...
La voiture de collection ?
Un marché qui a de l'avenir, sauf grande "catastrophe" ...
;0)

Quoi de mieux pour commenter ce billet que de paraphraser l'un des dompteurs d'Alpine (M. Jean Ragnotti ) qui décrivait souvent le comportement fougueux d'un véhicule par ce mot : "Intéressant !".
On a slalomé dans l'histoire, toujours sur le fil, et sans jamais perdre le contrôle.
La première partie m'a passionnée, la seconde m'a troublée. ADRX est venu compléter et Bruno nous prouver que malgré un âge d'inactif il a un bon oeil ;)
J'espère de tout mon coeur de passionné qu'Alpine n'aura pas le mauvais oeil.

Une nouvelle fois ...merci à Bruno et à Grumly pour leur commentaire bienveillant ...
Pour un lecteur d'Echappement, dans les vertes années, le "Championnat de la Montagne" çà évoque surtout le Mont Dore, Pierre Maublanc, Jimmy Mieusset voire Gounon (le père) et son X1/9 "Abarth" ...

Sinon, guys, çà fait plaisir de vous retrouver, de nouveau, sur "radio" Autoactu. ...
;0)

@ADRX merci à vous aussi.
"AutoActu canal historique" mais en version gratuite uniquement, dommage.

Mouais..
Nous venons encore ici comme des moineaux égarés dans la ville, poussés par une nostalgie atavique et addictive du temps béni où le petit peuple de la bagnole se retrouvait tous les jours ici pour communiquer sur tous les sujets de l'Automobile et participait indirectement et de fait à la valeur professionnelle de ce site.
Autoactu canal seconde Division....
Tristesse absolue de monologues sur les états d'âmes d'un expat brésilien ou du que sont-ils devenus des anciens de promo.
La logique commerciale peut se comprendre mais tuer Autoactu pour ça...
;0(

A propos de "moineau égaré", le dernier commentaire "nostalgique" de Lucos me rappelle ces quelques paroles de Lanzmann (Jacques) … Allez donc savoir ...

"C'était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain
Qui sentait bon le zinc parisien
C'était un petit jardin
Avec une table et une chaise de jardin
Avec deux arbres, un pommier et un sapin
Au fond d'une cour à la Chaussée - d'Antin"

Evidemment ces paroles sont connotées « Paris » … En l’occurrence, Paris renvoie à Brest, Annecy, Bordeaux, Lille, Lyon, Foix, Niort ou Nice sans aucune exhaustivité …

Aujourd'hui, vendredi, la plupart des articles sont en accès "réservé" … SI l'on peut concevoir une marchandisation de l'espace, même chez Zézette un moment donné tu payes ton canon (?), il appartient à la direction de la publication trouver le "bon" équilibre entre les articles accessibles "librement' et les autres… On peut comprendre l'amertume (ou la déception) des participants qui faisaient aussi la spécificité du site "Autoactu", jusqu'à il y a peu …
;0)

Oui, ojourdui vendredi, peu d’articles en accès libre, snif.
Celui sur la sévérisation des rejets de polluant reclamée par la belle Ursula mérita qe l’on s’y intéresse et qu’il soit largement commenté...

Petite demande à ceux qui se sont abonnés : les articles payants sont ils commentés ?
(je refuse de payer pour savoir !)

Dommage d’avoir mis la photo d’une Renault 5,heureux de vous lire mais la survie d’autoactu doit être à ce prix.
J’ai croisé Aari Vatananen à la boulangerie de Montauroux......il a voulu monter dedans,bon retraité heureux,Alpine est éternelle malgré les succès de Peugeot....à mes yeux,bravo à tous et longue vie à Autoactu (canal gratuit)

@Bruno
Le « péage « ne fait pas recette chez la plupart des commentateurs « assidus », en tous cas, pour l’instant …
Je présume que la direction d’Autoactu a compris le message en creux ( ?), mais bon !
Du coup, encore de trop rares commentaires à cet instant
(… Mais, heureusement qu’ils sont là … ) venant de différents profils sur les articles « enchaînés »

@Alain
Entre deux transactions ou préparations de chignoles, relisez donc la chronique et sans doute comprendrez vous la raison de la présence de la photo de la 5 Turbo 1 dans la galerie de photos …

Sinon, une question ... Si vous aviez croisé Ari Vatanen à la boulangerie de Montauroux, lui auriez vous confié le volant de la belle, si il vous l'avait demandé gentiment ?
;0)

Avec plaisir mais il y a beaucoup de dos d’ânes et c’est loin de Gonfaron où c’est bien connu les Ânes volent comme chez AJS et sa F1 biplace du Luc)))

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