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Constructeurs - 16/11/2020 - #Renault , #Mitsubishi , #Nissan

Ouverture au Japon d'un procès civil de Nissan contre Carlos Ghosn

Par AFP

(AFP) - Nouvelle étape dans l'affaire Carlos Ghosn: un procès civil initié par le constructeur automobile Nissan pour réclamer 10 milliards de yens (quelque 80 millions d'euros) de dommages-intérêts à son ancien grand patron en fuite s'est ouvert vendredi au Japon.

La première audience s'est tenue en fin de matinée au tribunal de première instance de Yokohama (ouest de Tokyo), où est basé le siège mondial de Nissan.
Accusé de diverses malversations financières, M. Ghosn a fui fin 2019 au Liban pour échapper aux procédures pénales qui l'attendaient au Japon, et clame son innocence sur toute la ligne depuis le début.

En février dernier, Nissan avait porté plainte au Japon contre M. Ghosn, afin de récupérer une "partie significative" des dommages causés selon le groupe par son ancien patron durant des années de "mauvaise conduite et d'activités frauduleuses".

Cette procédure est destinée à "faire reconnaître la responsabilité de M. Ghosn pour le tort et les pertes financières subis par l'entreprise", a rappelé Nissan dans une déclaration publiée vendredi sur son site.
Les 10 milliards de yens de dommages-intérêts réclamés doivent compenser des dépenses que Nissan dit avoir effectuées à cause des "pratiques corrompues" de son ancien patron, telles que, selon le groupe, son usage de résidences à l'étranger sans payer de loyer, son utilisation à des fins privées de jets aux frais de l'entreprise, ou encore des versements à sa soeur aînée pour des services de conseil fictifs.   

Ce montant comprend aussi les coûts de la vaste enquête interne de Nissan à l'encontre de M. Ghosn, ainsi que les frais de procédures du groupe dans ce dossier au Japon, aux Etats-Unis ou encore aux Pays-Bas.

Dans un communiqué publié vendredi, M. Ghosn s'est dit "certain" que les "éléments à décharge" de sa défense prouveront que les accusations de Nissan contre lui sont "absolument sans fondement".
Depuis son arrestation fin 2018 au Japon, M. Ghosn n'a eu de cesse de dénoncer une machination contre lui, orchestrée par certains cadres de Nissan effrayés par un projet de fusion avec Renault, en "collusion" avec le parquet de Tokyo.

Lui-même demande 15 millions d'euros d'indemnités à Nissan et Mitsubishi Motors pour rupture abusive de son contrat, par le biais d'une procédure aux Pays-Bas. Il a aussi engagé une bataille judiciaire contre Renault pour obtenir d'importants droits à la retraite et à des actions de performance.

Réactions

Lui qui les a sauvé de la faillite et emmenés à la première place Mondiale,il aurait mieux fait d’aller chez GM lorsque cela lui a été proposé !!!

Oups ! J'ai cru que vous parliez de Hitler au début..
;0))

Bonjour Alain, un adage dit que la fin justifie les moyens. J'ajouterais : pas toujours.

Chez les japonais on est dans le ridicule total et dans la nausée...tout ce boulot et des efforts pour de misérables 80 millions d’indemnités. Ils parlent de partie significative. Face aux milliards de VW c'est vraiment des gagne petit ces tristes rigolos de chez Nissan.
Donc chez Nissan il feraient mieux de bosser leur métier de base...car beaucoup de monde a de moins en moins ENVIE de rouler dans la caisse d'une marque qui continue d'agiter en permanence toutes ses casseroles !
Comment peut-t-on faire de bonnes voitures avec une ambiance pareil...mais enfin chez nous monsieur Boise essaie de nous faire rire !!

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