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Constructeurs - 16/12/2020 - #Volkswagen , #Tesla , #Audi , #Lamborghini

Volkswagen : armistice dans le conflit à la tête du groupe

Par AFP

(AFP) - Le conseil de surveillance de Volkswagen a scellé lundi un compromis pour sortir du conflit interne avec le patron Herbert Diess auquel il a affiché son soutien, après un bras de fer sur les postes clés et la stratégie du premier constructeur automobile mondial.

"La stratégie, notamment le virage vers la mobilité électrique et la voiture connectée, a le soutien entier du conseil de surveillance", a déclaré cette instance dans un communiqué, évoquant une décision "unanime".

"Le directoire mettra en oeuvre la stratégie dans les prochaines années avec, à sa tête, Herbert Diess", ajoute le texte, écartant ainsi l'hypothèse d'une démission du patron confronté aux résistances des puissants représentants des salariés.

En cause : l'attribution de plusieurs postes clés au sein du directoire, désormais pourvus.

Arno Antlitz, directeur financier de la filiale Audi, endossera ce rôle au niveau du groupe après le départ prévu pour fin juin 2021 de Frank Witter. Dès janvier 2021, Thomas Schmall, à la tête de la filiale Volkswagen Components, deviendra directeur technique et Murat Aksel aura la responsabilité des achats du groupe en plus de ceux de la marque Volkswagen qu'il gère actuellement.

Au cours du bras de fer entre le président du directoire et le chef du comité d'entreprise Bernd Osterloh, M. Diess avait, selon la presse, tenté un coup de poker et demandé la prolongation anticipée de son contrat, qui court jusqu'en 2023.

S'il n'a pas obtenu ce "vote de confiance", le patron fait désormais l'objet d'une "entente absolue entre conseil de surveillance, directoire et représentants des salariés" sur ses objectifs, affirme M. Osterloh, cité dans le communiqué.

Les tensions remontent à plusieurs mois entre les syndicats et Herbert Diess, 62 ans, arrivé en avril 2018 avec l'ambition de "casser les structures anciennes et sclérosées" du groupe pour tourner définitivement la page du dieselgate et lancer Volkswagen dans l'ère de l'électrique.

M. Diess avait perdu en juin la direction directe de la marque éponyme Volkswagen après une attaque inhabituellement violente des syndicats, qui avaient fustigé dans une lettre ouverte des "erreurs massives de gestion" dans deux lancements d'importants modèles.

Volkswagen investit plus de 35 milliards d'euros dans l'électrique et compte proposer d'ici 2030 70 modèles électriques pour vendre 26 millions d'unités en dix ans.

"Dans les prochaines années, nous allons continuer à investir" dans la voiture du futur "et baisser en parallèle considérablement les coûts fixes et des matériaux chez toutes les marques et dans toutes les régions", a déclaré M. Diess, qui a publiquement affiché l'objectif de rattraper le concurrent américain Tesla.

Dans son communiqué lundi, le conseil de surveillance fait également état de son "unanimité" pour conserver Lamborghini et Ducati comme "parties du groupe Volkswagen", alors que médias et analystes évoquent régulièrement des options de vente ou d'introduction en Bourse pour ces deux marques emblématiques.

Réactions

Encore un armistice de plus !!
Reprenez vos manuels d'histoire les jeunes !

L'AFP fait une partie de réchauffé dans son article en réutilisant mal "éponyme" , terme à la mode et très souvent confondu avec homonyme (Mais qui fait trop peuple !).
Eponyme veut dire "qui donne son nom".
Donc dans le texte ci-dessus, la marque (Volkswagen) devrait donc s'appeler Diess, et le rédacteur est d'ailleurs de plus obligé de préciser ensuite "Volkswagen" alors qu'éponyme est normalement utilisé pour ne pas faire de répétition.
;0)

Une fois encore le constructeur et Pau Nîmes se vante de claquer 35 Mds € pour vendre 26 millions de bagnoles.................... sur 10 ans !
Et sur 100 ans ça fait combien ?
Ils ne peuvent décidément pas s'empêcher de crâner.

Peut-être que cela ne va pas ce passer comme ils disent ...et cela a déjà été le cas. Les cousins teutons n'ont pas encore compris que l'industrie auto a changée et que leurs marques soit disant de prestige et "qualité" au prix surfait n'ont rien d'innovant et en plus ils ne savent pas faire (ou ne veulent pas faire) des véhicules fiables. Le savoir-faire en matière de voitures est partout.
Les dirigeants allemands de leur industrie sont devenus de rapaces aveugles et querelleurs au grand jour. Beaucoup de citoyens allemands en ont honte de cette situation !
Avec les VE ils vont avoir du mal à refiler (en masse) leurs rogatons aux pays moins riches en Europe et encore moins dans le tiers monde !!
C'est un crépuscule annoncé de leur industrie et une course folle en avant comme un canard sans tête.

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