Publicité
Publicité
Constructeurs - 25/04/2022 - #Renault , #Volkswagen , #Tesla , #Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi , #Avtovaz , #Mitsubishi , #Nissan , #Ford

Renault : Possible cotation de l'activité électrique fin 2023

Par Reuters

Renault : Possible cotation de l'activité électrique fin 2023

(Reuters) - Renault a annoncé vendredi que "toutes les options étaient sur la table" pour son projet de séparation des activités électriques et thermiques, parmi lesquelles une possible introduction en Bourse de ses véhicules à batterie au second semestre 2023.

Thierry Piéton, nouveau directeur financier du groupe au losange, a ajouté au cours d'une téléconférence avec les analystes financiers que le projet devrait obtenir l'aval de son partenaire et actionnaire japonais Nissan, tenu "dans la boucle" du travail des quatre équipes qui vont plancher sur la nouvelle structure d'ici le "capital market day" prévu à l'automne.

Il a également répondu qu'il était trop tôt pour évoquer les conséquences du projet pour l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et pour dire comment Nissan allait se positionner vis-à-vis de la nouvelle structure.

Bloomberg a rapporté dans la foulée que Renault envisagerait de réduire sa participation dans Nissan pour accompagner la transition vers les véhicules électriques, une information qui a fait bondir l'action Renault. Vers 12h20, le titre a réduit ses gains à +1,5%.

Renault a refusé de faire un commentaire tandis que Nissan n'était pas en mesure dans l'immédiat de commenter l'information.

Alors qu'il a été précurseur de l'électrique avec son allié nippon au début de la décennie passée, le constructeur automobile français s'est vu supplanter par Tesla et Volkswagen.

Pour mettre en avant ses atouts et se forger une image de "pure player" de l'électrique, il a annoncé en février son intention de créer une entité distincte pour ses activités électriques, basée en France, et une autre pour ses activités thermiques et hybrides, basée à l'étranger.

Thierry Piéton a souligné que Renault pourrait aussi opter seulement pour une présentation séparée des chiffres des deux entités pour leur donner une meilleure visibilité et aider les investisseurs à mieux les valoriser.

Dans l'hypothèse d'une vraie séparation, des sources ont dit à Reuters que les ingénieries et les usines seront partagées entre les deux entités juridiques et que la partie thermique sera basée en Espagne, le hub hybride de Renault, et en Roumanie, principal pôle de mécanique traditionnelle du groupe.

Ford a annoncé lui aussi le mois dernier qu'il comptait opérer un pilotage distinct de ses activités électriques et de ses motorisations thermiques historiques.

Les discussions continuent en Russie

Au premier trimestre, les ventes de véhicules électriques de la marque Renault en Europe ont pesé pas moins de 36% de ses ventes totales, en avance sur le marché et en ligne avec un objectif de 100% d'électrique en 2030.

Le volume total des ventes du groupe à l'échelle mondiale est en revanche tombé à son plus bas niveau depuis 13 ans (-17,1% à 552.000 unités) en raison notamment des pénuries de semi-conducteurs et de la perte de son deuxième marché, la Russie, où il a suspendu ses activités en raison de la guerre en Ukraine.

Le constructeur a toutefois partiellement compensé ce recul par une hausse des prix de ses nouveaux modèles, comme Arkana et Jogger, ce qui a limité à 2,7% la baisse de son chiffre d'affaires, à 9,7 milliards d'euros, sur le trimestre écoulé.

Le chiffre d'affaires est supérieur au consensus Refinitiv, qui donnait 9,6 milliards d'euros.

"Renault continue d'afficher des résultats sur sa politique de prix et de rationalisation des modèles, la publication du jour constitue un nouveau pas dans la bonne direction", commente JPMorgan dans une note.

Il faut remonter au premier trimestre 2009, en pleine crise  automobile liée à la faillite de la banque Lehman, pour retrouver des ventes unitaires aussi basses (495.000 véhicules), à une époque où les ventes de Lada n'étaient pas encore consolidées.

Tournant le dos à l'ambitieuse stratégie de volumes qui a marqué l'ère de son prédécesseur Carlos Ghosn - qui fait désormais l'objet d'un mandat d'arrêt international - le directeur général Luca de Meo a recentré Renault sur ses modèles et ses marchés les plus rentables afin de redresser la situation financière du groupe.

L'impact de la Russie, où Renault a suspendu fin mars son activité à Moscou et engagé une réflexion sur l'avenir de sa participation dans Avtovaz, devrait davantage se faire sentir au deuxième trimestre, même si le premier groupe automobile russe dont il est actionnaire de contrôle doit reprendre lundi sa production, au moins pour quelques jours, après la fin d'une période de congés.

Thierry Piéton a indiqué que les négociations avec les autorités russes sur la suite des évènements continuaient et que des progrès étaient enregistrés, sans plus de précision.

Sur les trois premiers mois de l'année, Renault a perdu environ 38.000 ventes en Russie, soit 166 millions d'euros de chiffre d'affaires, mais le pays était encore son deuxième marché derrière la France.

Réactions

Attention chez le Nippon y’a du bon dividende pour pas cher,tandis que chez Rino c’est du sang et des larmes ,heureusement y’a les usuriers de la Diac qui pompent et re pompent comme des Shadocks pour tenir le Cap….et la flottaison.
Avec RCI c’est Nectuat flec mergitur,rois de la pinoche))

En tout cas ça sent la charrette à plein nez ,en plus le VE c’est la mort des ateliers.
Vite Thierry Breton PM!!!
Tout le monde cherche des pinceaux et de la peinture verte mais c’est le jaune qui risque d’arriver(
Encore qu’à 1,2 € le litre de Gazole tout le Monde enfilait le gilet et prenait les ronds points,maintenant a 2 balles y’a plus personne….Gast!

Monsieur Reuters y’a longtemps que CG avait un mandat ( pas Postal) aux fesses,maintenant il en a un deuxième du Royaume mais il …..a plus Passeport.
C’est un honnête vigneron de la Bekaa maintenant,avec lui Rino c’était 100 balles ,maintenant avec Luca c’est 20 balles((((

Ahhh j’oubliais j’aime Autoactu)))surtout le Dimanche soir

Le lundi matin peut-être... ??
"Fluctuat nec mergitur", seriez vous devenu fan de Notre drame de Paris ??
;0))

J'ai commenté dans l'article sur la "scission" Renault Thermique" vs Renault Electric.
J'en profite pour redire mon effarement.

C'est un peu comme trier ses enfants pour savoir ceux que tu va garder...
;0)

Votre commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire

Autres articles

Salons

Mondial de l’auto 2022 : Les absents pourraient bien avoir tort

Le salon de l’auto de Paris d’octobre 2022 tombe à pic en cette période de transition énergétique pour donner aux marques automobiles l’occasion de reprendre le contact avec un public déboussolé par le passage à l’électricité. Recentrée sur la mise en avant de l’automobile, cette édition montrera le renouvellement en cours des acteurs du secteur avec la présence de nombreuses nouvelles marques, notamment chinoises, attirées par une nouvelle proposition de valeur efficace. Y être pourrait bien être indispensable. Rencontre avec Serge Gachot, directeur du Mondial de l’Auto.

Marchés

Bornes de recharge en copropriété : la clé pour accélérer les ventes d'électriques

Le marché de la voiture électrique ne pourra poursuivre sa croissance que si l’on accélère l’équipement en bornes de recharge des immeubles en copropriété. Il existe déjà des aides financières, un droit à la prise et des opérateurs prêts à financer les travaux en échange d’un contrat de fourniture d’électricité. Un projet de décret pourrait aussi rendre le coût nul pour les copropriétés en faisant en sorte que le Turpe avance les frais de travaux d’Enedis avant d'être répartis auprès des utilisateurs.

Analyse

La scission de Renault : une "fausse bonne idée" ?

A l’instar de Ford ou Volvo, Renault dit avoir mis à l’étude un projet de scission de ses actifs distinguant ce qui relève du thermique d’un côté et de l’électrique de l’autre. Si le projet encore très inabouti devait prendre corps alors il pourrait résoudre quelques questions financières immédiates ardues, il présenterait néanmoins d’importants dangers. Le premier concernerait la pérennité de l’Alliance et le second la faculté d’un "nouveau Renault" ainsi conformé à faire jouer les indispensable synergies entre savoir et savoir-faire nouveaux et anciens.