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Constructeurs - 18/10/2022 - #Renault , #Opel , #Peugeot , #Stellantis

Stellantis convertit progressivement tous ses sites français à l'électrique

Par AFP

Stellantis convertit progressivement tous ses sites français à l'électrique
Sur le stand Peugeot lors du Mondial de l'Auto de Paris, Carlos Tavares, directeur général de Stellantis, Emmanuel Macron, le Président de la République, Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et John Elkann, Président de Stellantis.

(AFP) - Le groupe Stellantis va produire "à brève échéance" 12 véhicules électriques en France, contre six actuellement, a annoncé lundi le directeur général Carlos Tavares, au Salon de l'automobile de Paris, autant de garanties d'activité accueillies favorablement dans les usines.

Les Peugeot 308, 308 break et 408 électriques seront notamment produites à Mulhouse (Haut-Rhin), a indiqué Carlos Tavares, directeur général de Stellantis, au côté du président de la République Emmanuel Macron, qui visitait le stand Peugeot.

Les SUV 3008 et 5008 électriques seront produits à Sochaux (Doubs) et le futur SUV électrique de Citroën à Rennes, a précisé le groupe.

"On est en train de crédibiliser cette trajectoire qu'on s'est fixée, celle d'obtenir deux millions de véhicules électriques produits en France en 2030", a salué le président de la République.

"On a déjà sécurisé un million à horizon 2026-2027", a poursuivi E. Macron.

"On sera là pour soutenir et accompagner dans la durée, pour faire de la France à nouveau une grande terre automobile de demain", a-t-il promis.

Le groupe franco-italo-américain Stellantis, dont l'État français est actionnaire, produisait notamment déjà la DS3 et l'Opel Mokka électriques à Poissy (Yvelines) et des utilitaires électriques à Hordain (Nord). Le groupe va également produire des batteries électriques à Douvrin (Pas-de-Calais).

Son concurrent Renault a pour sa part multiplié les annonces concernant la production en France de ses R4 et R5 électriques.

Alors que la transition vers l'électrique fait craindre un redimensionnement des usines, "tous nos sites industriels (en France) ont maintenant devant eux un avenir qui est clair", a souligné C. Tavares, "et la technologie nécessaire pour faire face à la concurrence, notamment la concurrence chinoise que vous pouvez voir aujourd'hui sur ce Mondial de Paris".

"Les sites français de Stellantis sont donc tous maintenant électriques et leurs productions permettront à l'entreprise d'être au rendez-vous de la neutralité carbone en 2038", a souligné le groupe dans un communiqué.

Reconnaissance du savoir-faire
"C'est toujours une bonne nouvelle de voir que l'empreinte industrielle en France perdure et qu'il y a des investissements qui garantissent l'avenir de nos usines", s'est réjouie Christine Virassamy, déléguée syndicale centrale CFDT chez Stellantis, tout en s'inquiétant pour l'usine de Metz "où il n'y a aucun investissement, aucune perspective".

"En 2007, nous étions 73.000 salariés au sein du groupe PSA et là aujourd'hui nous sommes 40.000. On a donc perdu plus de 30.000 emplois en France" en 15 ans, a-t-elle complété, appelant le groupe à faire "davantage confiance aux usines françaises".

A Mulhouse, où les modèles thermiques et hybrides des 308, 308 break et 408 sont assemblés, direction et syndicat se sont réjouis des annonces de Carlos Tavares.

"C'est une bonne nouvelle qui permet à Stellantis Mulhouse de s'engager résolument vers l'électrique et vient confirmer un niveau d'activité soutenu pour les années à venir", a souligné Thierry Robert, le directeur de l'usine.

"C'est une reconnaissance du savoir-faire mulhousien", a estimé pour sa part Ronald Laventin, délégué CFDT. "Ça représente un fort investissement en termes de machines sur les lignes de montage, et en formation du personnel".

A Sochaux, si l'annonce de la production du SUV électrique 3008 était attendue, celle du 5008 était plus incertaine et a été accueillie avec enthousiasme.

"Faire des véhicules électriques sur un site en France, c'est pérenniser une partie de l'emploi. On avait besoin de ce style de garantie. Ça va nous permettre de demander à la direction des embauches pour les intérimaires qui sont sur le site depuis des semaines, voire des mois pour certains", a déclaré à l'AFP le délégué FO local Eric Peultier.

Réactions

Content de retrouver un de mes anciens collègues sur la photos...
;0))

@Lucos , Le 18/10/2022 à 09:34
Elkann ?

Bingo !
Et à l'époque quand j'étais dans le groupe Fiat, j'étais aussi collègue de Michael Schumacher ! (Prononcer Mi-Cha-el)
Je ne sais pas pourquoi, mais j'adore la faire celle-là...
;0))

Tiens il a été ... chez Fiat ...il ne l'avais jamais dit, c'est un timide ! Il n'a pas connu FIAT-MMT.
Je n'avais pas des potes pour leur donner des tapes dans le dos !!
Chez les bouseux MMT ...il fallait se bouger le cul car chez le concurrent Caterpillar ils avaient déjà à l'époque des magasins de pièces automatisés (des robots et des charriots filo-guidés) avec de gros logiciels de commande intégrés ...car les contrats d'entretien non respectés en temps d'intervention coutaient une super blinde à la boite !! Rien à voir avec les glandeurs de l'auto !

@Durand Pierre, Le 18/10/2022 à 11:59
Sans les "glandeurs de l'auto" vous vous déplaceriez en tracteur ou sur une moissonneuse-batteuse.
Petit rappel, le A de FIAT ne signifie pas tracteur.
Vous savez ce qu'ils vous disent ces glandeurs ? Vous ce serait plutôt Glandeur et Décadence.

Ceci étant, Porsche, Lamborghini, Renault, Volvo, Citroën, etc., ils sont nombreux à avoir tâté de l'engin agricole.

Notre seule "chance" (et pour allonger nos souffrances) c'est que les chinois soient des "glandeurs" aussi dans la distribution et qu'ils se fassent une sale réputation ! Ceci dit ils ont vingt ans pour s'améliorer ! Ils savent aussi licencier en dehors de la Chine ! Nous allons goûter de la trique chinoise !
Quand je suis allé chez Dong Feng à l'époque de l'assemblage de la Citroën ZX, c'était nous qui avions la trique...mais ils apprenais beaucoup plus vite que chez nous !!
C'est pour cela que Musk les adore !
Il y en a ici qui comprennent parfaitement ce que je dis !! Pour les autres je peux leur faire un dessin !!

Cher M.Haas cherchez d'abord à savoir ce que cela veut dire MMT !
Ne vous lancez pas dans un débat et un sujet que vous ne connaissez pas !! Vous n'avez aucune expérience ni aucun vécu surtout en matière d'usines et de logistique !
Aucun des cadors que vous citez ne furent jamais à la hauteur de l’américain Caterpillar et de FIAT-MMT, (sauf Volvo mais beaucoup tard et tous les autres ont jeté l'éponge) ...et les conglomérats asiatiques Hitachi et Komatsu sont actuellement les plus redoutables concurrents de Caterpillar !
On est pas dans la petite industrie de carrosses à quatre pneus, ne vous en déplaise !!

Pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire des travaux publics, ils peuvent noter que les français ont été numéro un mondiaux pendant longtemps avec les grues Poclain...mais qu'ils se sont fait malheureusement bouffer !

Si vous saviez ce qu'on s'en fout de vos engins de TP...
;0(

Pauvre idiot...l'industrie s'en passe bien de lui !!

@Durand Pierre, Le 18/10/2022 à 13:01
Se prétendre un pro du BTP et parler de "grues" Poclain. Nullissime.
Pierre Bataille -son fils était dans ma promo- doit se retourner dans sa tombe.
Même mes petits-fils ne confondent pas une pelle et une grue.

Et sur Autoactu, nous sommes justement "dans la petite industrie de carrosses à quatre pneus, ne vous en déplaise".
C'est vous qui nous emmenez totalement hors sujet, comme d'habitude, pour étaler votre science en se gourant dans les grandes largeurs.
Affligeant.

PS : pendant 15 ans j'ai été le voisin et ami du PDG de Fiat-CNH qui m'en a appris plus que tout ce que vous pouvez imaginer dans ce domaine.
J'ai été DG de Isuzu France, groupe étant à l'époque le premier constructeur mondial de moteur Diesel pour l'Automobile, le Poids-lourd, le Nautisme et le BTP.

Il peut même vous donner une photo prise par "No Battery" !
;0)))

Bon !
Allez !
A la demande générale..
Il y a un peu plus de 2 lustres, un des big Chief d'Isuzu Japan vient visiter Isuzu France (1ère Version IM Group) avec le responsable commercial japonais de la zone et de la France. L'ami Bruno qui était comme vu plus haut le DG de la boite, se dévoue le soir même pour les emmener faire la virée classique dans Paris.
A un moment de cette soirée le responsable régional propose à big Chief d'immortaliser cet instant magique dans la plus belle ville du Monde, sort son appareil photo et là, drame de sa vie professionnelle et de sa carrière, sur l'écran s'affiche "No Battery" !
D'où le surnom que nous lui avions donné.
En fait nous ne l'avons plus jamais revu ensuite, il a dû finir sur la ligne à monter des rétroviseurs sur les séries N toute sa vie.
Il ne faisait pas d'étincelles mais on l'aimait bien not' No Battery !
Paix à son appareil photo...
;0))

Tout ce drame s'est déroulé au River Café, resto sur la Seine.
La tête du pauvre Japonais. Si ça se trouve il s'est fait perroquet-qui-se-marre ?

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